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Pourquoi choisir le voyage à vélo

Prérequis pour un grand voyage à vélo, les deux types de voyages à vélo, choisir le bon vélo, transporter ses bagages, transporter ses enfants, transporter son vélo, la caisse à outils du voyageur, les petits désagréments du voyage à vélo, gérer son itinéraire, pour en savoir plus.

Faire le tour du monde à vélo

Faire un tour du monde à vélo

  • par François
  • 4 février 2016

L e grand voyage à vélo attire de plus en plus de motivés qui ne veulent compter que sur eux-mêmes pour avancer vers l’inconnu. On peut penser que c’est simple de partir en vélo, pourtant, il faut encore mieux se préparer que pour un voyage classique. Dans cet article vous trouverez toutes les informations primordiales à connaître pour se lancer dans cette aventure.

Mathieu est un grand voyageur à vélo et un vrai passionné. C’est un ami lillois comme moi. Il a parcouru sur sa monture une bonne partie de l’Europe.

Avec Thomas, ils forment l’équipe Yolo sans roulettes et sont partis parcourir le monde cinq ans.

Mathieu nous livre dans cette interview, sa vision du voyage à vélo avec ses joies et ses difficultés.

C’est grâce à son aide que j’ai pu rédiger cet article pour qu’il soit aussi précis que possible et truffé de trucs et astuces.

Toutes les bonnes raisons

L’investissement initial pour un long voyage à vélo est assez important. En effet, il faut acheter un bon vélo résistant et pas trop lourd ainsi que de l’équipement de bonne qualité, un certain nombre d’accessoires, des outils, en général du matériel de camping et même des vêtements spécifiques adaptés.

Cependant, par la suite on est autonome et on économise énormément par rapport à d’autres formes de voyages. De plus, on peut se permettre de transporter bien plus que le contenu classique d’un sac à dos.

Non polluant

À part l’impact écologique de la fabrication du vélo, de son importation et du changement de pièces, c’est absolument non polluant. Privilégiez un vélo produit en France ou en Europe pour encore réduire cet impact.

Bon pour la santé

Évidemment, les coups de pédales par millions, comme on l’imagine ça maintient en bonne forme physique, même si ça a tendance à créer de drôle de marques de bronzage.

Adapté à de nombreux environnements

Le vélo permet de s’aventurer sur des terrains très différents qui ne sont bien souvent pas accessibles à d’autres moyens de transport. On peut circuler sur des routes bien sûr, mais aussi sur des chemins, des pistes, du plat, des pentes, de la terre ou même de la glace… Cependant, il faut bien prévoir le matériel de secours et avoir les connaissances nécessaires en cas de problèmes mécaniques qui arriveront immanquablement, parfois dans les zones les plus isolées.

Le plaisir de l’autonomie

On est totalement indépendant et libre de se rendre dans les lieux les plus reculés, là où les transports publics ne se rendent pas. Ça donne un incroyable sentiment de liberté de s’affranchir des transports en commun et de leurs horaires, de pouvoir aller presque où l’on veut quand on veut.

Mode de voyage lent et humain

C’est l’avantage majeur du vélo. C’est une façon de voyager lente, qui permet d’apprécier plus encore les paysages et les cultures. On peut s’arrêter où l’on veut quand on veut, là où l’on ne s’arrêterait pas dans d’autres conditions. On est certain de sortir des parcours touristiques fréquentés. On est plus ouvert à la rencontre avec les locaux, plus ouvert à des invitations spontanées, on attire plus facilement la curiosité et la sympathie des habitants.

Condition physique et mentale

Il est difficile de se projeter dans un tel voyage avec tout ce que cela implique.

Il faut prendre conscience des difficultés et les anticiper. Attendez-vous à des souffrances physiques, des problèmes mécaniques, à parfois ressentir un sentiment d’isolement, peut-être à vous faire voler. Il est très important de confronter votre rêve avec les expériences d’autres voyageurs à vélo. Allez sur leurs blogs spécialisés, rencontrez ceux qui vivent près de chez vous, lisez leurs récits de voyage… Il y a autant de voyages que de voyageurs, définissez bien le vôtre en vous inspirant des autres et vous gagnerez en sérénité.

Physiquement, pas besoin d’être un grand sportif pour envisager un long voyage à vélo. Il suffit d’être en bonne santé. Il faut pédaler à son rythme. Au fur et à mesure des étapes, on avale plus de kilomètres, les muscles se renforcent et l’effort devient plus facile.

Cependant, plus pour tester sa propre motivation que gonfler ses muscles, rien ne vaut un voyage test de quelques semaines dans des conditions réelles, c’est à dire avec la même quantité de bagages, le même matériel et un vélo aussi proche que possible de ce que vous prévoyez pour le grand voyage. Il est conseillé de s’imposer de la régularité en pédalant tous les jours, puis en s’accordant quelques jours de repos. De cette manière, l’esprit et le corps s’habituent et les départs se font sans problème, comme une routine.

Rocky frappe des gros jambons

Un entraînement à la Rocky n’est pas obligatoire

Connaissances techniques

Quand on part très loin et pour longtemps, il faut connaître chaque pièce, et chaque boulon de sa monture. On doit absolument être capable d’entretenir son vélo et de réparer les mille et une pannes et casses qui vont inévitablement se produire un jour ou l’autre.

Heureusement un vélo ce n’est pas un vaisseau spatial et n’importe qui est capable de devenir un mécanicien expert.

L’idéal pour apprendre c’est de s’inscrire à un atelier de réparation de vélo participatif. Ils font la promotion du réemploi des vélos usagés et proposent des cours de mécanique pour le simple prix de l’adhésion. Le site heureux-cyclage.org liste l’ensemble des ateliers membres du réseau des ateliers vélo participatifs.

Il faut connaitre chaque pièce de son vélo

Il faut connaître chaque pièce de son vélo

Le cyclo campeur autonome

Il s’agit du grand voyageur à vélo qui va privilégier l’autonomie et la vie dans la nature au maximum et va donc emporter l’équipement de camping au complet. Pour lui, le voyage sera plus économique puisque le plus souvent le logement ne lui coûtera rien (dans la nature ou dans un jardin) et il cuisinera lui-même ses repas avec son petit réchaud. Il peut parfois rencontrer des difficultés à faire garder son vélo quand les circonstances l’obligent à partir à pied.

Le cycliste sans tente

Celui-ci s’arrête le plus souvent dans de petits hôtels et des auberges de jeunesse. Le voyage est plus facile et confortable d’une manière générale, mais aussi plus cher. Il doit mieux prévoir ses étapes, car il faut s’arrêter là où il va trouver où se loger le soir. Comme il ne transporte pas de matériel de camping, il peut voyager plus léger.

Dans la pratique, il est rare qu’un grand voyageur à vélo parte sans tente, même quand il sait qu’il va privilégier les nuits en dur. À vélo, on peut se permettre de transporter quelques kilos en plus.

Un bon vélo pour partir voyager loin et longtemps, c’est un vélo confortable, solide, aussi facile à réparer et entretenir que possible. Mais surtout, un bon vélo pour voyager c’est un vélo à votre goût, adapté à vous et à votre façon de voyager et dans vos moyens.

Les types de vélos

Dessin de VTT

Le VTT ou vélo tout terrain est conçu pour les terrains les plus accidentés hors route. Il a un cadre robuste, une fourche télescopique et des pneus très larges. On pourra adapter son VTT au grand voyage si l’on sait qu’on va privilégier les terrains accidentés ou si l’on a déjà le VTT et qu’on veut économiser sur l’achat de la monture. La position sur le vélo est très penchée, sportive, cependant on peut relever la position pour le confort avec une potence multiposition et un guidon multiposition.

Parmi toutes les transformations indispensables :

  • Un guidon multiposition ou à cornes (handbars) et potence courte réglable. Sur un VTT classique, la position est trop couchée. Cela permet d’avoir une position un peu plus relevée, plus confortable.
  • Installer des porte-bagages à l’avant et à l’arrière.
  • Bonne transmission supportant une bicyclette chargée.
  • Pneus de route ou hybrides. De base, les VTT sont équipés de pneus un peu trop larges prévus pour les sentiers.
  • Percer des oeillets pour la fixation des accessoires.

Cependant, toutes ces adaptations finissent par coûter presque aussi cher que d’acheter un vrai vélo de voyage.

Le vélo de route

Dessin d'un vélo de route

Ces vélos sont conçus pour les performances et la vitesse. Ils sont très fragiles, inconfortables sur de longues distances, difficilement adaptables, etc.

On ne peut même pas mettre de roues plus larges. Cependant, on peut tout de même adapter une remorque à l’arrière du vélo.

Bref, on utilisera ce vélo en voyage uniquement pour des raisons économiques ou/et si l’on ne compte pas quitter les routes.

La randonneuse

Dessin d'une randonneuse

C’est le vélo old school vintage du voyage à vélo. Historiquement, c’est le premier type de vélo créé spécifiquement pour le cyclotourisme. Il s’agit en fait d’un vélo de course plus solide, adaptable, et accessoirisé pour le voyage. La position sur le vélo est donc penchée et sportive et le guidon est typé course.

Il existe en série des randonneuses tout équipées pour le voyage au long cours :

  • Roues 26 pouces
  • Cadre en acier allégé et facile à réparer
  • Porte-bagages avant et arrière
  • Soudures robustes

Le vélo de voyage

Dessin de vélo de voyage

Comme son nom l’indique, ce vélo est conçu pour le voyage. C’est la version moderne de la randonneuse.

Sa morphologie est sculptée pour le confort, la solidité et l’adaptabilité à tous les terrains. La position est vraiment plus relevée, plus confortable, il a des pneus roulants et aussi adaptés aux terrains cassants. D’origine, il y a des oeillets dans tous les sens pour y placer les accessoires. Les pièces du vélo sont dès l’origine en accord avec le voyage. Un compromis entre la simplicité (remplaçable et facilement réparable) et la qualité du haut de gamme (solidité et légèreté).

Le vélo pliant

Dessin de vélo pliant

Depuis peu, une nouvelle communauté de voyageurs commence à prendre la route avec des vélos pliants. Il est facile à mettre dans les transports en cas de besoin et très pratique en ville. On peut le rentrer dans un appartement. Bref, on n’est pas encombré.

Mais le pliant s’étend bien au-delà de la ville et des routes, il arrive sur les sentiers des vttistes. Par exemple, le modèle Paratrooper de la firme Montague est bien un VTT pliant.

Dessin d'un fatbike

Le fatbike est un VTT de l’extrême pour terrains hyper accidentés et capable de rouler sur la neige, le sable ou la boue très épaisse.

Il a des pneus bien plus larges que la normale. La position est très sportive.

Le fatbike n’est pas taillé pour avaler des kilomètres de route, mais pour une pratique sportive en pleine nature. L’intérêt du fatbike en voyage est donc de se rendre en pleine nature dans des régions qui présentent un défi. Entre deux étapes nature, le grand voyageur en fatbike emporte généralement son vélo dans les transports en commun.

On peut adapter son fatbike pour le bul (bivouac ultra léger). Il est aussi possible de lui faire transporter de lourdes charges à la façon d’un vélo de voyage, mais ce n’est vraisemblablement pas dans l’intérêt de l’amateur de fatbike de trop s’encombrer.

Dessin de tandem

Les tandems permettent de transporter deux personnes. Ils sont redevenus populaires ces dernières années. Le tandem est un choix possible en voyage au long cours bien qu’il offre bien moins d’avantages que de désavantages.

Les avantages :

  • C’est le vélo idéal pour rester inséparables.
  • On peut facilement se parler pendant le parcours.
  • Idéal avec une personne handicapée ou malvoyante.
  • On attire l’attention et la sympathie. Il facilite la rencontre avec les locaux curieux.
  • Excellent pour emmener un enfant en l’aménageant chez un vélociste.

Les désavantages :

  • C’est très cher.
  • Impossible de se séparer. Parfois, on apprécie de faire un bout de route tout seul.
  • Vraiment pas commode seul. Et si l’un des deux veut partir faire quelques courses ?
  • De base sur la majorité des modèles, il faut pédaler à la même cadence. C’est souvent agaçant de ne pas pouvoir rouler à son rythme. Le problème est facilement réglé en adaptant la mécanique pour désolidariser le pédalage ou en prenant un tandem de série déjà désolidarisé.
  • Plus encombrant que deux bicyclettes. Compliqué et plus cher à transporter dans les bus, trains, bateaux, avions. Il existe cependant des tandems pliables.
  • On transporte moins de bagages qu’avec deux bicyclettes. On peut ajouter une remorque, mais quel encombrement !
  • On occupe toujours la même place. En effet, les réglages sont faits, en général le plus lourd est toujours devant. Ça peut être désagréable à la longue de voir la nuque de son coéquipier en permanence et de ne pas diriger. Il existe cependant des vélos tandem hybrides. L’avant du vélo est de type vélo couché et l’arrière est standard. Le cycliste à l’arrière est donc plus haut et a donc lui aussi une vue dégagée sur le paysage.

Le vélo couché

Dessin vélo couché

Le vélo couché est un vélo assez étrange encore peu répandu. Le cycliste est assis sur un siège à dossier et pédale horizontalement.

Avantages :

  • Plus confortable selon les aficionados. Notamment pour les fesses et le dos.
  • Moins de prise au vent.
  • Demande moins d’effort sur le plat. Il est 10 à 20 % plus rapide sur route platte.

Désavantages :

  • Prix d’achat élevé
  • Encombrant et lourd
  • Peu maniable dans les sentiers accidentés et même pour un simple demi-tour.
  • Avec une remorque, l’encombrement est vraiment trop important et on perd encore en maniabilité.
  • Parfois difficile de trouver des pièces détachées.
  • On est peu visible pour les voitures. Pour limiter ce défaut, certains installent un drapeau sur une tige, mais un gilet fluo est une meilleure solution.
  • Trop lent en montée. On ne peut pas se mettre en danseuse en cas de besoin.
  • Moins sécurisant quand on est poursuivi par des chiens. Ça arrive, si !

Les composants du vélo

Les composants du vélo

Une jante double paroi est idéale pour la solidité. Une simple paroi serait trop fragile et une triple paroi trop lourde. Il faut qu’elle soit en aluminium ou même en duraluminium. En acier le freinage est mauvais par temps de pluie.

La jante est percée de trous (de 32 à 48) pour y placer les rayons. Plus il y a de trous moins on risque de voiler la roue. Une jante avec 36 trous est un bon choix. En cas de gros pépin, on pourra la remplacer sans trop de problèmes, celles avec plus de trous sont plus difficiles à trouver.

Il faut que le trou de la valve de gonflage soit de type valve automobile (Shrader), c’est la norme aujourd’hui.

Le choix de la largeur de jante dépend de celle des pneus. La largeur la plus communément choisie est le 26 pouces.

Avec des freins à disque, il vous faudra des jantes spécifiques.

Schéma de la roue avant

Direction et guidon

Un bon guidon doit être multiposition ou avec des cornes (handbars), être recouvert de ruban autocollant (Guidoline) toilé et faire la largeur des épaules. De même, la potence doit être courte et inclinée vers le haut pour permettre une position moins couchée, le top étant une potence multiposition réglable.

L’acier inoxydable est le must. Pour la solidité, privilégiez des rayons de 2 mm avec des têtes de rayon collés. Pensez à bien vérifier la tension des rayons régulièrement pour prévenir le voilage de la roue.

C’est le composant central de la roue. Le moyeu doit être percé d’un nombre de trous correspondant au nombre de rayons.

Le moyeu à vitesses est un type de moyeu bien particulier qui permet de se passer d’un dérailleur. En effet, le mécanisme de changement de vitesse est couvert et étanche. On peut passer les vitesses à l’arrêt et il est impossible de dérailler. Le principal défaut, c’est que c’est très difficile à réparer. Le démontage de la roue arrière est compliqué. Et surtout, c’est très cher et lourd. En gros en cas de panne (très rare), il faudra vous en faire parvenir un nouveau. Le modèle Rolhof est garanti 100 000 km.

Les freins dits “cantilever” ou “Vbrake” sont les freins classiques à patins. Ils doivent être souvent réglés et entretenus, mais c’est facile. Les patins de frein Swiss Top (environ 15 euros) ont une durée de vie bien supérieure et fonctionnent bien par temps de pluie.

Les freins à disque . Il en existe de deux types, hydrauliques ou à mécaniques. Dans les deux cas, ils sont bien plus efficaces que les freins classiques.

Les freins à disque hydrauliques sont les meilleurs. Ils ne demandent aucun entretien. Malheureusement, ils nécessitent des connaissances techniques et surtout du matériel difficilement transportable pour la réparation. En cas de pépin sur la route ce sera difficile de s’en sortir. Cependant, ils sont très solides, le risque c’est la fuite d’huile, mais ça n’arrivera que très rarement avec une bonne marque.

Les freins à disque mécaniques sont un peu moins efficaces que les hydrauliques et demandent de l’entretien. Cependant l’entretien et la réparation sont aussi simples que pour un frein vbrake.

Attention, pour les freins à disque, il faut des jantes et un moyeu spécifiquement conçus pour.

Freins V Brake

De nos jours, des boîtiers de pédaliers englobent et protègent le mécanisme, axe et roulements à billes. On le glisse dans le logement prévu dans le cadre et c’est tout. Il ne se dérègle pas ou très peu.

La grande majorité de grands voyageurs à vélo opte pour trois plateaux (22/32/42 dents) afin de multiplier les possibilités de changements de développement selon les conditions. Il faut savoir se ménager en utilisant un développement plus bas.

Dans ce domaine, il y a deux écoles. Les pédales automatiques fixent les pieds aux pédales. Le rendement est le meilleur possible, mais nécessite des chaussures spéciales avec cales SPD (aussi utilisables pour la marche sur certains modèles). Les cale-pieds classiques en plastique sont plus rassurants et tout simples.

Le choix de la chaîne dépend du nombre de pignons. La chaîne requiert un entretien régulier. Une chaîne abîmée use prématurément les dents des pignons et plateaux. Pour garantir la durée de vie de la chaîne, le cycliste soigneux démarre avec un développement doux puis passe progressivement en position de confort. Il faut aussi éviter de trop croiser la chaîne, c’est-à-dire de la placer en position grand plateau / grand pignon.

Le dérailleur

Un dérailleur classique est adopté par la plupart des voyageurs au long cours, car on les change ou répare facilement et surtout c’est très économique. L’alternative au dérailleur est le moyeu à vitesses.

En dehors d’une usure normale, le principal risque de problème est la chute. Avec des sacoches, le dérailleur est relativement protégé. Sans les sacoches, le risque de casse est un peu plus grand. Cependant, il existe des protège-dérailleurs. C’est une protection qu’on recommande et ça ne coûte pas cher du tout.

schéma d'un dérailleur

Les manettes de dérailleur

Il existe des manettes de dérailleur tournantes ou à pression. Question de goût.

La chambre à air

Il faut absolument des valves Shrader (type auto).

Il faut aussi toujours un fond de jante pour protéger la chambre à air. Il est important de vérifier toujours que la pression est bonne pour le confort et pour éviter les crevaisons et l’usure prématurée des pneus.

L’éclairage

L’éclairage sur une bicyclette est obligatoire dans beaucoup de pays et est tout de même appréciable, surtout par souci de sécurité, pour être vu.

On peut utiliser un éclairage à piles, mais ça fait une chose en plus dont on doit se préoccuper. L’idéal est une dynamo intégrée à l’intérieur du moyeu. Comme elle est à l’abri de la boue elle fonctionne à merveille et comble du bonheur, on ne sent pas d’effort supplémentaire au pédalage, ce qui n’est évidemment pas le cas des dynamos classiques.

Sachez que de nos jours la dynamo peut aussi recharger en USB les appareils électriques, comme les smartphones, appareils photo, lecteur MP3 etc.

Encore plus fou, vous pouvez aussi stocker cette énergie dans une batterie pour utiliser cette énergie plus tard. C’est bien d’avoir une frontale en complément lorsqu’on roule dans des passages difficiles comme les tunnels.

La dynamo SON est excellente, mais est à plus de 200 euros. Une bonne alternative de milieu de gamme est la SV-8 de Shutter Precision à moins de 100 euros.

Il existe une grande variété de phares pour vélos, du basique au très haut de gamme (aussi puissant qu’une voiture).

Quand on s’apprête à passer des milliers d’heures sur sa selle, nul doute qu’on a plutôt intérêt à être confortable. On évitera ainsi les déconvenues cauchemardesques comme les pertes de sensibilité, l’impuissance, les problèmes de prostate ou même encore les furoncles…

Les avis sont partagés, certains optent pour une selle en cuir “Brooks” qui doit “se faire” avec le temps. D’autres apprécient les selles bien moelleuses ou les surselles rembourrées. Il existe un type de selle recommandée par les ergonomes que les facteurs ont adopté. Il s’agit de la selle Proust. Cette selle est mobile pour permettre les mouvements du bassin qui ne doit, paraît-il, surtout pas rester fixe. Le bec est court, puisqu’un long appuie là où il ne faudrait surtout pas appuyer. Donc théoriquement, c’est une selle de type Proust qui serait la meilleure pour le corps. Il reste que son usage change de nos habitudes. Il faut un peu de temps pour l’adopter.

Le confort est déterminé en grande partie par de bons pneus. Pour un vélo de voyage, on prendra des pneus 26 pouces d’une largeur de 35 à 45 mm qui s’adaptent bien aux jantes. On trouve facilement ces tailles de pneus. On vous recommande des pneus haut de gamme increvables.

On peut emporter des pneus de rechange pliables pour être sûr d’avoir toujours des pneus de qualité sous la main. Un bon pneu se change tous les 10 000 kilomètres en moyenne. Pour augmenter la durée de vie des pneus, on peut régulièrement intervertir le pneu avant et le pneu arrière.

Les composants annexes

Le talon d’Achille du voyageur à vélo ! Le problème ne se pose pas quand nous roulons avec nos vélos de ville ou le vélo de la grand-mère, car ils ne sont pas chargés. Quand vous ajoutez 30 kg de bagages sur le vélo, vous sollicitez la béquille comme jamais. De plus, lever un vélo chargé est fastidieux !

La béquille latérale est agréable à débéquiller, mais casse sans cesse, même en haut de gamme. La béquille centrale est un peu lourde, mais incassable. Elle demande de soulever légèrement le vélo.

Certains utilisent un simple manche à balai comme béquille qui sert aussi de bâton anti-chien en cas d’attaque féroce.

D’autres ajoutent une béquille sur le porte-bagage avant pour éviter la rotation de la fourche à l’arrêt et ajoutent ainsi un point d’appui.

Vélo avec deux béquilles

Et pourquoi pas deux béquilles

Un compteur vous donnera votre vitesse et le nombre de kilomètres parcourus. Ce n’est pas franchement indispensable et parfois vraiment démoralisant, mais ça permet tout de même de savoir se situer un peu mieux.

Avoir un casque, c’est important! Pas facile de trouver où le ranger. Il existe des sacs qui se fixent sur les sacoches pour pouvoir les ranger facilement et rapidement. Le filet « porte-casque » ou « porte-serviette » de la marque Ortlieb coûte de l’ordre de 20 euros.

Les porte-bagages

Les porte-bagages à l’avant et à l’arrière doivent absolument être en acier pour se ressouder facilement en cas de casse. Les oeillets pour l’accroche se situent à l’avant sur la fourche et à l’arrière sur le hauban. Pas la peine de multiplier les points de fixation. Il faut garder une certaine souplesse. Pour limiter les vibrations, une astuce consiste à placer une rondelle de caoutchouc au niveau du point de fixation.

Pour le porte-bagage avant, si possible, pensez à prendre un modèle avec une plateforme au-dessus de la roue avant, permettant de poser un bagage léger supplémentaire. Il faut placer les porte-bagages assez bas et répartir les deux tiers du poids sur l’avant et le dernier tiers sur l’arrière. Les porte-bagages doivent être en mesure de soutenir une charge d’au moins 30 kilos chacun sans montrer de faiblesse.

Cadenas antivol

Il faut éviter au maximum de laisser votre vélo dormir dehors si vous n’êtes pas tout près. Enlevez au moins les sacoches et tous les petits accessoires. Partir avec un bon cadenas en U épais même si c’est lourd est une bonne idée.

En camping, chacun bricole son propre petit système d’alarme artisanal avec les moyens du bord.

C’est indispensable. On privilégiera les porte-bidons pour grosses bouteilles isothermes.

Un garde-boue, c’est fragile, ça s’abîme très vite et c’est même souvent handicapant. La boue s’accumule entre le garde-boue et la roue. Certains s’en passent tout simplement ou les adaptent pour être facilement démontables sur les terrains gras.

Rétroviseur

Aussi simple qu’utile, on le fixe sur le bout du guidon ou le cintre ou même sur le casque (bien utile en vélo couché particulièrement).

Sonnette ou trompe

Une sonnette est obligatoire en France et dans d’autres pays. Dans des pays comme l’Inde, la circulation est régie par l’usage du klaxon ou de la sonnette. Pour une voiture, ne pas avoir de klaxon est bien plus dangereux que ne pas avoir de clignotants, c’est dire ! Il faut la choisir bien sonore. Le klaxon AIR-ZOUND est aussi puissant que celui d’une voiture. Il est à air compressé, rechargeable avec une simple pompe de vélo.

Directement sur le vélo

La majorité des voyageurs à vélo optent pour des sacoches. Elles permettent une plus grande discrétion et une bonne compartimentation de ses affaires et donc une bonne organisation. Chaque chose est à sa place et facilement accessible.

Les sacoches doivent être étanches pour avoir l’esprit tranquille en cas d’intempéries. Bien souvent, le cycliste voyageur place quatre sacoches sur le vélo, deux à l’avant et deux à l’arrière, plus une petite de guidon, pour les petites choses qu’on veut avoir toujours à disposition, comme une carte ou un appareil photo.

Sur le porte-bagage arrière, il reste la place pour un sac, étanche lui aussi. Il existe peu de marques pour les sacoches et les sacs adaptés à un très long voyage en vélo. La marque Ortlieb est particulièrement appréciée.

Pour un bon équilibre, il faut placer les deux tiers du poids sur l’avant.

Vélo de voyage équipé de sacoches

Un vélo de voyage avec sacoches

Dans une remorque

L’autre solution c’est la remorque. Cette solution pose bien plus de problèmes qu’elle n’en résout. Elle est très encombrante et problématique quand on doit prendre un moyen de transport (train, bus, bateau, etc.). C’est de l’entretien en plus et des risques de crevaisons et casses supplémentaires.

La maniabilité du vélo est aussi moins bonne, surtout sur terrain accidenté ou rocailleux. Cependant, on peut se mettre en danseuse bien plus facilement qu’avec un vélo équipé de sacoches et surtout on peut se contenter d’un seul sac. Il existe des modèles entièrement démontables.

A utiliser dans des cas bien particuliers, si vous devez transporter de lourdes charges notamment ou un enfant.

Remorque vélo mono roue

un vélo avec une remorque monoroue

Emmener ses enfants en tour du monde à vélo c’est possible ! Selon l’âge de l’enfant, on optera pour l’une des solutions suivantes :

Troisième roue

À partir de cinq ans, l’enfant devient très lourd à tirer dans une remorque. C’est le moment d’envisager la troisième roue.

Il s’agit d’un demi-vélo qui se fixe à l’arrière du vélo d’un parent ou d’un tandem. Le pédalage est désolidarisé. Ainsi, l’enfant n’est heureusement pas obligé de tenir le rythme de l’adulte et peut s’arrêter de pédaler.

Il est possible d’inclure des manettes de vitesses pour l’enfant.

Tandem aménagé

Si l’enfant est suffisamment grand, une autre excellente solution consiste à placer l’enfant sur la place arrière du tandem avec les réglages adaptés. Si l’enfant est encore trop petit, un bon artisan vélociste sera capable d’adapter l’arrière du tandem.

Tandem adulte enfant

un tandem parent-enfant fait sur mesure

Pour un enfant en bas âge, c’est la seule solution. La remorque ne doit pas dépasser la largeur du vélo chargé. Pour le confort du petit passager, il est important d’ajouter des amortisseurs. Les parents préconisent une remorque pouvant s’ouvrir à l’arrière, pour que le deuxième parent, roulant à l’arrière, sur son propre vélo, puisse le surveiller.

Avec leur propre vélo

À partir de sept ou huit ans, certains parents équipent un vélo (VTT) tout spécialement pour l’enfant. Il est alors autonome et peut même porter une partie des bagages dans des sacoches. Il faut bien sûr redoubler d’attention. Des familles ont ainsi réussi à parcourir 40 à 50 km par jour.

Le système Follow Me

Le système Follow Me permet de fixer un vélo d’enfant complet à l’arrière du vélo d’un parent.

À la différence de la troisième roue, le vélo de l’enfant peut se détacher et se rattacher très rapidement. L’enfant peut donc rouler seul sur son propre vélo ou se rattacher au vélo du parent quand il est fatigué. Le système est bien meilleur (plus stable, plus simple, plus pratique…) que le système concurrent Trail Gator .

Sur un très long parcours, on est parfois contraint de prendre un transport en commun. Celui qui voyage léger avec le minimum d’encombrement est alors bien heureux d’avoir fait ces choix.

En règle générale, il est bon de rentrer ou de faire enregistrer son vélo en dernier pour s’assurer que rien ne sera posé par-dessus. C’est surtout valable pour le train et le bus.

En train et en bateau, on a généralement moins de problèmes. En avion, ça se complique.

Il faut en général emballer le vélo dans un carton au format standard. Les grandes compagnies d’avion les vendent ainsi que certains magasins de vélo spécialisés (c’est moins cher). En agençant tout bien, on arrive à placer les sacoches dans le carton.

Malheureusement, le poids maximum autorisé par les compagnies est faible, généralement 20 kilos. Au-delà de cette limite, il faut payer au prix fort chaque kilo supplémentaire.

En avion, il faut dégonfler les pneus. Il est bon de démonter ce qui peut l’être (porte-bagages, pédales, guidon, roues…) pour éviter les casses engendrées par les bagagistes peu soigneux et pour bien tout caler dans le carton. Les petites compagnies nationales de pays plus “flexibles” permettent parfois de tout simplement charger le vélo tel quel parfois même en cabine.

Carton vélo Aéroport

Le carton en général obligatoire dans l’avion

Crédit : voyageargentinelouise.blogspot.com

  • Un outil multiple ou multi-tool (Leatherman Crunsh) Plus complet il sera, plus il vous viendra en aide. C’est vrai que ces outils ne sont pas très ergonomiques et pas aussi efficaces que des outils d’établi. Par contre, ils ont l’avantage d’être bien plus légers que la somme des outils qu’ils comprennent. Léger, mais aussi compact, un outil multi-tool trouvera facilement une place au sein de vos bagages.
  • Une pince coupante Comprise dans le Leatherman Crunch.
  • Une pince multiprise Comprise dans le Leatherman Crunch.
  • Un pinceau Vous allez rire, mais le pinceau est bien utile quand vous devez nettoyer la cassette, la chaîne, le pédalier…
  • Un long tournevis plat
  • Deux démonte-pneus
  • Une clé à rayon Si vous ne l’avez pas sur le multi-tool.
  • Une demi-lame de scie Se casse à la main avec des gants et des lunettes facilement.
  • Un dérive chaîne Si vous ne l’avez pas sur le multi-tool.

Pièces de rechange

  • Des cables de freins
  • Des disques de freins Si votre vélo fonctionne avec des freins à disque mécaniques
  • Des rayons 2 avants, 2 arrières
  • Pneus de rechange pliants
  • Du scotch duck tape
  • De la colle néoprène C’est la colle multi-tool du voyageur à vélo. Vous pouvez tout réparer grâce à celle-ci, sacoche, tente, vêtements…
  • Huile 60 ml
  • Mini pompe Prenez de la bonne qualité : ça casse
  • Boîte de rustines + papier abrasif + colle C’est souvent vendu en kit.
  • Un savon sec et un chiffon Pour vous laver les mains après les réparations
  • Des gants légers Ils permettent de garder les mains propres, car on n’a pas accès à l’eau aussi facilement partout. Ça marche super bien et ça évite les blessures. Prenez-en qui conservent la sensation du toucher.
  • Colsons, rilsans, attaches rapides en plastique.

Les problèmes mécaniques

Les défaillances techniques surviennent inévitablement. Le plus souvent, c’est la roue qui est en cause. Pour éviter au maximum les problèmes, le cycliste prudent doit considérer son vélo comme un être vivant. Il s’agit de sa monture ! Il faut l’inspecter, l’entretenir et le réparer régulièrement, parfois préventivement. On évite ainsi que la casse survienne au pire moment. Évidemment, il est vivement conseillé de maîtriser la mécanique de son vélo sur le bout des doigts.

Rassurez-vous, le cycliste prévoyant n’a que très rarement de vraies grosses galères.

La circulation

Sur la route, pratiquement partout dans le monde, c’est la loi du plus fort qui règne. Bien souvent, c’est le plus gros et celui qui klaxonne le premier, qui passe. Dans cet univers sans merci, le vélo est à peine pris en considération.

Comportez-vous toujours selon les lois et coutumes locales. Observez les autres cyclistes s’il y en a.

Enfin, souvenez-vous que le bas-côté est un monde merveilleux qui rend la vie plus longue. Il faut s’y rendre aussi souvent que nécessaire.

Pensez qu’un klaxon très sonore et un éclairage puissant imposent le respect.

Excellente petite astuce pour tenir les véhicules à distance : une frite de piscine fixée perpendiculairement à votre vélo.

À vélo, les bobos courants sont : le mal de fesse, les courbatures, l’insolation, la tendinite, les ampoules ou encore l’hypoglycémie…

Ne poussez pas trop vos limites, prenez une bonne position sur le vélo, emportez une trousse de premiers soins adaptée, buvez beaucoup d’eau et sachez prendre du repos quand il le faut.

Dans de nombreux pays, on rencontre des bandes de chiens semi-sauvages franchement agressifs. Pour une raison mystérieuse, le cycliste voyageur semble être leur proie favorite.

Pour se protéger, rien de tel qu’une petite accélération. Parfois, on n’est pas assez rapide. Prévoyez quelques pierres et un bâton pour sérieusement vous défendre. Certains y ajoutent un clou d’un côté pour en faire une arme plus redoutable à utiliser en dernier recours. Vous vous excuserez auprès de Brigitte Bardot quand vous aurez sauvé vos mollets et évité d’attraper la rage.

Ce bâton est à double emploi puisqu’il peut aussi servir de béquille de vélo.

Les voleurs

Des voleurs il y en a dans tous les pays, qu’ils soient riches ou pauvres. Avec un peu de chance, de prudence et de bon sens, vous éviterez les problèmes.

Quand vous campez, installez-vous à l’abri des regards, bien camouflés. Attachez votre vélo à proximité et rentrez au moins les sacoches contenant le matériel précieux dans votre tente. Beaucoup de cyclocampeurs ajoutent un petit système sonore bricolé « à l’arrache », pour être réveillé en cas de tentative de vol.

Il vaut mieux ne pas trop attirer l’attention. Ne parlez pas de la valeur de votre vélo. Évitez d’exposer votre matériel de valeur.

Passage à la douane

Dans les pays les plus pauvres, les passages en douane sont parfois un peu compliqués. Il arrive que les douaniers profitent de leur situation pour tenter d’obtenir « un pourboire ».

Essayez d’anticiper sur les excuses qu’ils pourraient trouver pour vous demander de l’argent. Il est bon d’emporter les factures des objets de valeur pour prouver qu’il ne s’agit pas d’importation ou d’exportation illégales.

Les enfants

Méfiez-vous des enfants en groupe, particulièrement en Afrique. Le lancer de pierre est un jeu répandu qui peut faire mal.

Planifier son parcours, même de manière imprécise, est toujours bon à vélo. Il faut prendre en compte la météo, le trafic, l’altitude, le dénivelé, l’état des routes et bien sûr les arrêts touristiques.

Pour s’orienter et prévoir les distances à parcourir, l’outil indispensable c’est la carte. Une boussole et un altimètre sont pratiques.

On ne peut pas s’encombrer avec les cartes de toutes les régions qu’on souhaite parcourir. Il faut donc se procurer les cartes dont on a besoin au cours de son voyage.

Pour s’en procurer, il faut se diriger vers les offices de tourisme (pour les cartes locales), les stations-service, les librairies spécialisées ou encore les instituts cartographiques où vous pourrez imprimer ce dont vous aurez besoin.

L’autre façon de récupérer une bonne carte, c’est l’échange ! En effet, sur les routes, où dans les petits hôtels et auberges, on croise bien régulièrement d’autres cyclovoyageurs. Certains vont dans un sens, d’autres dans l’autre. On se raconte son parcours, on se donne des conseils et on s’échange les cartes.

Grandes traversées

Une carte à l’échelle 1/1 000 0000, 1/3 000 000 est suffisante.

Traversées locales

Une carte à l’échelle 1/200 000, 1/150 000.

Hors-piste, VTT

Il vous faudra une carte d’excellente précision au 1/25 000 ou 1/50 000 avec si possible les sentiers, les cours d’eau, les courbes de niveau, etc.

Le cycliste perdu

L’histoire d’un gars qui ne savait pas lire les cartes

Il existe des GPS hyper performants (« de randonnée ») pas hyper chers qui ne s’avèrent utiles qu’en dehors des routes en mode pleine nature. Ils s’adressent surtout aux voyageurs à pied et pourquoi pas aux VTTistes. Le site the10kwalk.com propose une formation sur l’utilisation d’un GPS de randonnée.

De nos jours, avec les smartphones, on a une fonction GPS inclue et gratuite qui est largement suffisante dans l’immense majorité des cas. Pas besoin d’Internet, ça fonctionne parfaitement même sans connexion. Il faut tout de même télécharger les cartes à l’avance à partir de l’application GPS qu’on a installée. Pour ça il faudra Internet. Google Maps permet désormais un usage offline, mais MapsMe est tout de même plus simple à utiliser hors connexion.

Sites pour préparer son vélo

www.cci.asso.fr : L’association Cyclo Camping International est une référence absolue. L’asso organise des festivals qui permettent de s’informer et de rencontrer de grands voyageurs à vélo, leur forum est le meilleur endroit pour poser des questions à de vrais connaisseurs. Ils publient une revue gratuite en format PDF et ont récemment publié un livre pour aider à préparer un grand voyage à vélo.

www.ffct.org : Le site de la Fédération française de cyclotourisme

www.lamaisonduvelo.be : Le site d’un très bon vélociste belge qui est plein de conseils.

Carnets de voyage à vélo

frogsonbents.over-blog.com : Un site personnel avec pas mal de bons conseils préparatifs

A slice of Life : Une super chaine YouTube. Vous suivez le voyage à vélo de Bertrand qui se poursuit encore en ce moment.

Voyager à vélo : Un livre très complet et technique sur les préparatifs d’un grand voyage à vélo. On le trouve très bien, bien qu’un peu trop « old school » dans la version 2013 que l’on a lue. L’auteur Arthur David est vraiment un vieux de la vieille du voyage à vélo.

Voyager à vélo : Ce livre est écrit en commun par les membres les plus expérimentés de l’association Cyclo Camping International. Il est lui aussi très complet et technique, on y trouve aussi des conseils voyage, des retours d’expérience de voyageurs. Le top pour nous.

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9 tours du monde à vélo qui nous inspirent

9 tours du monde à vélo qui nous inspirent

Ils ont fait le tour du monde à vélo. Ils ont parcouru des miliers de kilomètres à la seule force de leurs jambes, accompagnés du stricte minimum. Sur leurs blogs ils nous racontent leur périple, leur motivation. Ils nous font part de belles rencontres comme de leurs grosses galères tout en nous offrant de magnifiques images. Nous voulions comprendre qui ils sont, comment s'organise un tel voyage : quelle préparation, quelle budget ? Peut-on aller n'importe où ? Comment garder le lien avec ses proches lorsque l'on se retrouve à l'autre bout du monde ? Mais comme on ne pourra pas non plus tout vous dire, on vous a concocté ici un aperçu qui, on l'espère, vous fera saliver. Pour en savoir plus, nous vous invitons à vous rendre directement sur leurs blogs.

Au sommaire.

  • En selle Simone ! - Par Rémi et Salomé
  • Start-up cycling - Par Thomas Despin
  • The Green Wheels - Par Roland, Maxence et Louis
  • Les voyages de Mat - Par Mat
  • Global Drawing - Par Grégoire L., Grégroire C. et Thibaut
  • Cuisine'Situ - Par Caroline Lopez
  • Planète D - Par Damien Artero
  • Selle et Poivre - Par Cécile et Cyril
  • Juste un petit tour - Par Paul Pichot

En selle Simone !

Blog en selle simone

Chaque année ils sont des centaines de français à partir à l’aventure. Salomé et Rémi du blog "En Selle Simone!" font partie de ceux qui ont prit la route en 2015. Ces deux étudiants respectivement en géographie et en mathématique profitent du cadre des études pour entamer une année de césure pas comme les autres. Leur objectif, pédaler plus de 20000km à travers une trentaine de pays à raison de 90km par jour, 6 jours sur 7 ! Parti en septembre, ils ont déjà traversé la France, l’Italie, La Croatie, le Monténégro, l’Albanie, la Grèce, la Turquie, et l’Iran.

Ce qu’on aime particulièrement

Un tour du monde à la rencontre des écoliers : En selle Simone c’est aussi une histoire de partage et d’échange avec des enfants d’écoles primaires du monde entier à travers des visites dans les classes, des échanges de visu et des correspondances manuscrites.

Start up cycling

Blog en start-up cycling

Faire le tour du monde à vélo, de Bordeaux à San Francisco en allant à la rencontre de start-ups, c’est le projet de Thomas Despin. C’est après seulement 4 mois de préparation et un peu plus de 400€ en poche (seulement) qu'il se lance dans l’aventure en partance de Bordeaux. Au compteur il affiche déjà 7000km pédalés, 15 pays traversés, 84 start-ups rencontrées et 2 pneus crevés . Sur son blog (à lire en français ou en anglais) il nous raconte tout ou presque : ses pensées du moment, ses conseils de voyage, ses galères, les leçons qu’il en tire mais pas seulement. Son blog est aussi un espace ouvert, qui donne la parole aux entrepreneurs rencontrés en route.

On aime particulièrement

La découverte de nouvelles start-ups et de nouveaux projets. Facile me direz-vous puisque c’est le thème du blog. C’est pourtant bien cette originalité qui a titillée notre attention. Les fans de e-commerce et fans d’innovation en général apprécieront d’en découvrir un peu plus sur ces nouveaux entrepreneurs aux travers des articles et interviews réalisés par Thomas Despin.

Quelques articles à lire

  • 6 mois autour du monde et quelques leçons
  • Start-up - conseils d’entrepreneurs bordelais pour se lancer

The Green Wheels

Blog the green sheels

Un tour du monde à vélo pour promouvoir les énergies renouvelables par le biais du microcrédit , le projet est annoncé d’entrée de jeu par les trois amis de l’association The Green Wheels. Roland, Maxence et Louis, trois étudiants de l’université de Warwick en Angleterre se donnent 365 jours pour parcourir à vélo plus de 20000km avec pour objectif d’aider au financement de petites entreprises sociales et environnementales . Comment ? En récoltant 3€ par kilomètre pédalé, les trois amis espèrent ainsi pouvoir reverser près de 40000€ sous forme de micro-crédit (quelques centaines d’euros) à des acteurs locaux dans pas moins de 33 pays en développement. Partis il y a 4 mois d’Haïti, leur voyage les mènera au Salvador, puis dans toute l’Amérique centrale jusqu’au Pérou, au Viet-Nam, en Inde ou encore en Azerbaïdjan. À ce jour ils ont déjà parcouru plus de 5700km kms à travers 15 pays et ont visité 6 projets.

Un exemple de projet soutenu

Financer des panneaux solaires à des fermiers isolés des infrastructures publiques d’électricité au Pérou, un pays au fort taux d’ensoleillement.

Ou les suivres ?

  • Facebook : The green wheels
  • Youtube The green project

Les voyages de Mat

Blog les voyages de Mat

Il est partis pour 18 mois de voyage, 25000km à vélo sur 3 continents. Son tour du monde à vélo date un peu (2001) mais les images restent. Parce que "Les voyages de Mat" c'est un magnifique carnet de voyage en constante évoulution. Parti d'Inde il a traversé la Chine, la Mongolie, passant de régions surpeuplées à de vastes contrées désertiques. Il est passé par l'Iran, le Kazhakstan en direction du continent africain puis sud américain. De son voyage, il nous a rapporté des images, mais aussi des sons. Des heures et des heures d'enregistrement de musique du monde dont on peut en découvrir un échantillon au fil de ses articles. Mais parce que l'exotisme commence parfois à notre porte, on trouvera sur son blog à côté des images du bout du monde, des images bien de chez nous, et oui en France.

Voyager en France

On vous parlait de son tour du monde à vélo sur le thème de la musique. Matthieu nous montre qu'il est aussi possible de voyager autrement en France. A travers "la diagonale du vide" comme il l'appelle, du nord-est au sud-ouest il est parti à la découverte des départements les moins peuplés de France et un peu oubliés des guides touristiques.

  • L'Inde à vélo
  • Fête des morts à Mexico
  • Tour du monde à vélo

Globaldrawing

Blog eGlobaldrawing

Un tour du monde pour le parrainage d'enfants, Globaldrawing c'est l'histoire de trois amis unis dans un projet humain, solidaire et sportif. Pendant 8 mois, ils vont parcourir 13000km à vélo dans pas moins de 12 pays d'Asie et d'Amérique du Sud à la rencontre d'associations de parrainage d'enfants . Des associations pour la plupart déjà partenaires de "France Parrainage", "Pour un sourire d'enfant", "Un enfant par la main", ou encore "Enfant du Mekong". L'objectif, faire découvrir le parrainage d'enfants au plus grand nombre, mettre en avant le travail des bénévoles sur place mais surtout, permettre à ces enfants de s'exprimer à travers une série de dessins et de vidéos.

Une chaîne de partage et d'écoute

Dans chaque centre visités les trois amis récolteront dessins d'enfants, photos, vidéos et témoignages qu'ils transmettront aux enfants du centre suivant, créant ainsi une chaîne de partage à l'échelle mondiale. A travers leur blog on peut retracer leurs aventures : en Inde, Birmanie, Cambodge, Pérou, Bolivie, Argentine, Brésil et dans de nombreux autres pays que nous n'avons pas pu tous lister. On y découvre de nombreuses photos mais aussi quelques dessins d'enfants.

Découvrir le projet

  • Un relai autour du monde
  • Leur parcours en photo

Cuisin'Situ

Blog Cuisin'Situ

Caroline Lopez, 25 ans, designer culinaire, n'en est pas à son premier voyage mais celui-ci vaut le détour. Cuisin'situ c'est l'histoire d'un voyage autour du monde en vélo pliant pendant 13 mois à la rencontre des cultures culinaires. Au programme, une mise en parrallèle entre cuisine et géographie, des recettes uniques, des défis culinaires, le tout saupoudré de nombreux trucs et astuces pour mieux cuisiner ou cuisiner efficacement avec (très) peu de moyens. A deux avec Anthony ils vont parcourir l'Europe, l'Asie, l'Amériqu e pour y explorer des nouveaux produits, des nouvelles saveurs et des nouvelles manières de cuisiner. C'est avec beaucoup d'humour qu'ils nous racontent leur voyage au fil des articles. Un blog à découvrir absolument !

Des recettes de brownies, gnocchi, crème dessert, pain, daurade, toutes préparées au réchaud de camping ; qui a dit qu'on ne pouvait pas manger équilibré sur les routes ? On est épaté et c'est peu dire, par la diversité et créativité des plats préparés avec le sytème D au mileu de paysages de rêves , ainsi que par la découverte de nouveaux aliments qui nous mettent l'eau à la bouche.

Quelques articles à découvrir

  • Manger un véritable Osen Tamago - Au Japon
  • Un Noel sauvage au coin du feu - En Turquie
  • Beignets de fleurs de carottes sauvage - En Californie (USA)

Pour ceux qui seraient un peu moins intéressés par la cuisine mais voudraient en savoir plus sur leur voyage de manière générale, vous pouvez aussi découvrir pleins d'articles et photos ou suivre leur itinéraire sur 400jours.com . Bonne découverte !

Blog Planète D

Damien et Delphine ont entamé leur aventure cyclopède il y a de cela quelques années , accompagné de "buzzz", leur vélo tandem à l'époque. Nous les avions rencontrés en chemin, en 2013 à l'occasion de leur projet "Autarcie : Enquête sur la vie collective autonome en Espagne à tandem avec 2 enfants" (oui parce qu'entre temps, la famille s'est agrandie) dont ils ont réalisé un reportage. Ainsi le vélo s'est allongé, les aventures à coup de pédales ont continué et les vidéos reportages se sont succédés. Depuis " Le Grand Détour, 2 ans et demi autour du monde à tandem en amoureux " en 2009 ils ont réalisé pas moins de 11 films. D'ailleurs vous aurez remarqué, on ne compte plus le nombre de pays traversés, les kilomètres parcourus ni la durée du voyage qui explose notre compteur. Mais l'émotion, la sensibilité et l'humour avec laquelle ils nous ont raconté leurs voyages , ca c'est unique!

Il n'était pas auteur, réalisateur, vidéaste de formation et pour pourtant les films de Damien Artero n'ont rien à envier aux plus grands reportages d'aventures. La qualité des images, le scénario, la musique, les rebondissements, l'humour : tout y est pour passer 60 min de pur bonheur devant son écran.

Reportages - voir les trailer

  • Le Grand Détour, 2 ans et demi autour du monde à tandem en amoureux
  • Autarcie : Enquête sur la vie collective autonome en Espagne à tandem avec 2 enfants
  • Mutation au sommet : Un paraplégique à ski sur le toit du Svalbard

Selles & Poivre

Blog selles et poivre

Vous l'auriez deviné, on va vous reparler cuisine avec Cécile et Cyril. Ces deux triathlètes, ils en avaient des kilomètres de vélo dans les jambes avant de commencer l'aventure ! Sans compter la course et la nage. En décembre 2014, tout juste mariés ils enfourchent à nouveau leur vélo mais cette fois pas pour faire la course. Au contraire ils décident de prendre leur temps parce qu'ils ont faim de découvertes. Pendant une année ils sillonneront l'Amérique Latine, rouleront sur la terre du milieu en Nouvelle Zélande puis poursuivront leur route en Asie du Sud-Est . Là où il vont, ils ne parleront pas toujours la même langue mais la "langue du miam" comme ils l'appellent est universelle et permet de belles rencontres. La preuve sur leur blog.

L'énergie et la bonne humeur qui transparaît au travers de leur blog. Cécile et Cyril nous donnent l'impression d'être infatigables. On aime l'humour dans les titres de leurs articles : on est pas bien sûr de comprendre de quoi ça parle alors qu'est ce qu'ont fait, on clique dessus forcément. Et on n'est pas déçu!

  • Râmen, ta fraise !
  • Facebook Selles et poivre

Juste un petit tour

Blog Juste un petit tour

Et pourquoi pas un tour d'Europe ? On reste sur le vieux continent avec Paul qui, à peine le bac en poche part à la poursuite de son rêve : faire un tour d'Europe à vélo , rien que ca ! D'où le nom du blog "Juste un petit tour" mais un petit tour de tout de même 11000km, à travers 25 pays pendant 8 mois à la rencontre de vous et moi , de nos voisins et des gens d'ailleurs. Il y a un an il entamait sa route, direction la Bretagne : pas triste, mais pas heureux non plus. Les premiers kilomètres vers l'inconnu étant parfois les plus pénibles mais il s'en fallait de peu pour qu'il rencontre à peine une centaines de kilomètres plus loin des encouragements de la part de passants. De quoi rebooster le moral pour les kilomètres suivant ! Son voyage, il nous le raconte sur son blog sous forme de carnet de route.

Tout au long du voyage il aura l'occasion d'être hébergé par des gens humains, généreux, chaleureux comme on ne pensait plus qu'il en existait encore. Ces visages, il leur rendra hommage dans un livre "Juste un petit tour - Visages d'Europe", un joli recueil photos à se procurer sans aucun doute.

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Conseils & Astuces

Tour du monde à vélo : témoignage et conseils

Kevin Corbière

  • Publié le 15/02/2017 5 minutes de lecture

Pour tout aventurier qui se respecte, un tour du monde représente certainement le voyage ultime. Avant d'entreprendre ce projet, le choix de votre mode de transport est essentiel.À mi-chemin entre le road trip et la randonnée pédestre, le vélo semble se prêter parfaitement au voyage itinérant. Outre ses intérêts économiques et écologiques , le VTT permet surtout de sortir des sentiers battus, à la bonne vitesse pour ne rien manquer des paysages et des rencontres. C'est en tout cas l'avis de Loïc, ancien globe-trotteur à vélo . Cet explorateur retrace pour nous son fascinant périple de 3 ans, nous indique les nombreux avantages du voyage à vélo et nous donne de précieux conseils sur l'organisation d'une telle expédition . Vous êtes maintenant parés pour silloner le monde à deux roues.

Pouvez-vous résumer votre itinéraire ?

"Au total, j’ai traversé une cinquantaine de pays . La première année, j’ai visité le continent européen et l’Asie . Je suis parti en ligne droite de la France jusqu’à Istanbul , puis j’ai traversé la Turquie , l’ Iran , l’Inde , l’Asie du Sud Est, la Chine et le Japon . J’ai ensuite rallié le continent américain de Vancouver au Canada , jusqu’à Ushuaia au sud de l’Argentine . Pour finir, j’ai rejoint l’Afrique du Caire en Égypte jusqu’au Cap en Afrique du Sud en passant par l’Afrique de l’Est."

Itinéraire de tour du monde

Quel budget et quel matériel faut-il prévoir pour un tour du monde ?

"Le voyage ne s’est pas vraiment passé comme prévu. Je devais partir un an et je suis finalement rentré après 3 ans et demi de périple . Niveau budget, j’ai dépensé environ 20000 euros entre le jour de départ et le retour en France. Ce montant comprend les liaisons en avion, les dépenses quotidiennes comme la nourriture, un hébergement de temps en temps (pour changer du bivouac), les cartes routières, les entrées de parcs nationaux ,les visas… À cela, on ajoute 3000 euros de matériel Je n’avais jamais pensé à partir plusieurs jours ou semaines à vélo. J’ai voyagé une semaine dans le Jura avec un ami et ce fut la révélation . J’ai aimé cette sensation de liberté qu’on éprouve lorsqu’on voyage à vélo. On a tout avec soi et on s’arrête quand on veut. Le seul souci, c’est qu’à vélo il faut du temps. Même en un mois, on ne fait pas grand-chose. À l’époque, j’étais salarié de la fonction publique (au même poste que j’ai retrouvé et que j’occupe aujourd’hui), ce qui m’a permis de prendre un congé sans solde pour réaliser mon projet de tour du monde à vélo."

Faut-il être entraîné pour entreprendre ce type d’expédition?

" Il ne faut pas forcément être sportif de haut niveau pour voyager à vélo. Sur une longue distance, le corps a le temps de s’adapter en quelques semaines. Ce n’est pas comme si on partait un mois, qu’on avait un but et qu’on devait puiser dans nos ressources pour y arriver. Dans le cas d’un tour du monde, on prend l’habitude de rouler. On sait quand on peut continuer et quand il faut vraiment s’arrêter. On s’habitue aussi à l’inconfort , comme se laver dans les rivières ou résister à des conditions climatiques extrêmes. Tous ces petits soucis ne sont pas si dramatiques. Pour moi, traverser un grand col de montagne ou un pays qui semble dangereux n’est pas le plus difficile. Par contre, les zones désertiques et monotones, les longues lignes droites comme dans la Pampa sur la route nationale 40 en Argentine ont été particulièrement redoutables ! C’est tout droit, tout plat, et il ne se passe rien pendant 1500 kilomètres. Psychologiquement, c’est un peu dur , et on ne rencontre pas grand monde."

Voyage à vélo en Argentine

Pour vous, quels sont les avantages du voyage à vélo?

"Le vélo brise la glace et crée des rencontres. Les gens viennent plus facilement vers toi. C’est un bon moyen de voyager, d’être à la bonne vitesse et de sortir des sentiers battus. Quand on voyage en backpacker, on circule d’un point touristique à un autre, d’une auberge de jeunesse à une autre… On reste souvent dans cette sphère de voyageurs où l’on ne rencontre que des backpackers. Si on rencontre des locaux, c’est dans les grandes villes et dans les zones touristiques, et le contact est faussé. Lorsqu’on voyage à vélo, en revanche, on passe par des endroits où l’on ne serait jamais passé. On fait alors des rencontres plus authentiques. Finalement, ce qui m’a marqué dans ce voyage, ce n’est pas d’avoir vu le Taj Mahal, le Machu Picchu, ou les chutes de Victoria en Zambie mais plutôt de m’être fait inviter chez des familles ou m’être arrêté au bistrot et d’avoir sympathisé avec des locaux."

Avez-vous rencontré des galères ?

"J’ai eu quelques chutes et je me suis retrouvé plusieurs fois à l’hôpital. J’ai notamment eu deux côtes cassées et l’épaule amochée suite à une collision avec une voiture. Cet accident m’a valu 3 semaines d’immobilisation à l’hôpital de Kigali, la capitale du Rwanda. À part cet événement, je n’ai rencontré aucun problème majeur , tant au niveau mécanique que physique."

Réparation d'une roue de vélo en Éthiopie

Pouvez-vous nous raconter une anecdote amusante?

"Je pense à cette famille au Népal qui m’a accueilli. Avec environ 5h d’électricité par jour de façon discontinue, j’ai réussi à me connecter 10min à Internet après 2h passé dans un cybercafé à cause des coupures de courant. Le gérant du cybercafé était tellement gêné qu’il m’a invité à dîner chez lui avec sa famille. Il n’avait rien et est allé tuer un mouton pour qu’on ait de la viande à manger ."

Voyage au Népal

Au niveau de la sécurité, comme ça se passe ?

Au Tibet , il faut un permis et être accompagné d’un guide. Une nuit, j’ai passé un check-point illégalement et un policier m’a arrêté. Il ne savait pas quoi faire de moi et a appelé son chef à 2h du matin. Il prend alors mon passeport et il essaie d’écrire mon nom mais il ne savait pas écrire en alphabet latin et me redonne mon passeport pour que je l’écrive. Il avait commencé à écrire mon nom à l’envers: C – I – O. J’ai terminé de la même façon en rigolant intérieurement."

Quels sont vos conseils aux futurs cyclistes globe-trotters?

"Ne pas se soucier de l’aspect matériel et ne pas se focaliser sur les détails techniques . Je vois beaucoup de voyageurs qui achètent leur vélo pièce par pièce, et cherchent des accessoires à la pointe de la technologie alors qu’ils pourraient très bien se contenter de matériel plus bas de gamme. Et puis, il faut savoir se contenter du minimum . Tout ce qu’on emmène, on le porte, et c’est forcément du poids qui va nous gêner et nous ralentir. Pourquoi ne pas simplement faire comme certains backpackers en Asie du Sud-Est qui payent un vélo à cent euros, qui mettent leurs affaires sur le porte-bagage et partent à l’aventure? Ceux-là rencontrent peut-être plus de soucis techniques, mais ils ont plus de souvenirs et d’histoires à raconter."

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Accueil / Voyager / Tourisme / Cyclo tourisme / Comment préparer son tour du monde à vélo ?

Comment préparer son tour du monde à vélo ?

Un tour du monde à vélo, ça ne s’improvise pas ! Equipement, entrainement, iI est nécessaire de bien préparer son tour du monde à vélo pour voyager sereinement. Florian de CycleanTrip nous explique les différentes étapes de préparation en amont du départ.

Florian, c’est un intrépide voyageur qui a déjà quelques kilomètres de pédalage à son actif !

En 2016, lorsqu’il rentre de son tour d’Europe à vélo électrique, le constat est sans appel ; la gestion des déchets est complètement inégale d’un pays à l’autre. Il décide alors de se lancer dans un nouveau projet, CycleanTrip, afin de rencontrer les acteurs mondiaux des initiatives liées au recyclage.

Florian, écolo dans l’âme, fait ce tour du monde à vélo et nous donne ses conseils pour partir pendant plusieurs mois.

Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par 🚲🌎 CYCLEANTRIP 🌍🚲 (@cycleantrip) le 6 Févr. 2020 à 9 :01 PST

Internet, cette source d’informations inépuisable

Il ne faut pas hésiter à faire des recherches sur internet quand on prépare son projet. C’est une source de données importante, il ne faut pas la négliger. Vous trouverez facilement des avis concernant le matériel idéal à la pratique du voyage à vélo, des informations indispensables sur les pays et régions que vous aimeriez traverser, etc.

Vous trouverez beaucoup d’informations sur les forums et site internet dédiés au voyage. Pour préparer votre tour du monde à vélo, vous pouvez également vous renseignez sur les sites spécialisés tels que :

https://www.cyclos-cyclotes.org/forum/index.php

https://www.cyclo-camping.international/fr

N’hésitez pas à vous balader sur les articles de GObyAVA également, notre site regorge de témoignages de voyageurs à vélo !

Page accueil Cyclos cyclotes

Page accueil Cyclos cyclotes

Préparer son tour du monde à vélo : la question du matériel

Lors de l’achat de votre matériel, il est préférable de s’orienter vers un équipement haut de gamme pour qu’il dure dans le temps. Cet investissement vous permettra d’être équipé d’un matériel confortable, résistant, compact, léger et adaptés pour toutes les saisons. Même si cela semble être un gros investissement de départ, la stratégie s’avèrera payante si votre matériel dure dans le temps et que vous ne devez pas faire des réparations tous les mois ! Vous pouvez retrouver l’intégralité de mon matériel ICI .

Pour ma part, lorsque l’on veut préparer son tour du monde à vélo, il ne faut pas oublier que le matériel vous accompagnera quotidiennement dans votre voyage. Il faut de la rigueur sur l’entretien du matériel que vous possédez pour que celui-ci résiste dans le temps.

Enfin, il est important de maîtriser un maximum de connaissances techniques liées à la réparation d’un vélo et cela peut s’avérer plus qu’intéressant dans certaines situations. Un petit conseil, n’hésitez pas à regarder des tutos sur internet ou encore à vous entraîner avant de partir pour ne pas vous retrouver dépourvu le moment venu !

Le matériel de Florian

Le matériel de Florian

La préparation physique avant le départ

Il n’est pas indispensable de s’imposer une grande préparation physique avant son départ. Certains « tour du mondistes » à vélo ne faisaient pas spécialement de vélo avant de se lancer dans l’aventure (oui, ça arrive). Il est tout de même conseillé d’entretenir une bonne condition physique, sinon vous risquez d’être plutôt « dégouté » si vous avez de nombreuses courbatures + fatigue physique dès le premier jour de votre voyage. De plus, votre corps sera plus résistant aux « chocs » si vous êtes préparez physiquement plutôt que si vous reprenez le vélo d’un coup après une longue période sans activité sportive.

L’important est de se préparer mentalement à son départ. Il faut se préparer à quitter pendant plusieurs mois voire plusieurs années sa famille et ses amis et se préparer à vivre des moments difficiles sur la route.

Florian dans le désert

Crédit photo : Florian Cycleantrip

Démarches sanitaires avant le départ

Concernant la sécurité santé et physique, il faut prendre rendez-vous au « centre de vaccination et de conseils aux voyageurs » le plus proche de chez vous. Cela vous permettra de connaître les risques selon les pays traversées. Vous effectuerez ensuite les démarches pour vos vaccins et rappels si besoin.

Il est nécessaire de partir avec une trousse de pharmacie complète. Pour cela, vous pouvez vous renseigner au centre de vaccinations ou directement auprès de votre médecin traitant.

Pour plus de sécurité, il est fortement conseillé de souscrire à une assurance de santé spécialement dédié au voyage. C’est pourquoi j’ai décidé de m’engager auprès de GObyAVA qui propose des assurances de voyage intéressantes.

Voilà donc les différentes étapes qui m’ont permises de préparer mon tour du monde à vélo. Chacun peut se préparer à sa façon, pour certains, il y aura des mois de préparation et pour d’autres, l’aventure avant tout ! Dans tous les cas, le plus important c’est de s’écouter et surtout de profiter de chaque instant une fois le voyage lancé !

Quel contrat pour partir à vélo ?

Laura et JB sont partis avec le Plan Santé AVAnture , une couverture complète pour les voyages de plusieurs mois à l’étranger !

N’hésitez pas à consulter notre configurateur pour trouver l’assurance qui correspond à votre voyage !

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Florian de Cycleantrip

Auteur  Florian de Cycleantrip

Florian est parti pour un road trip à vélo de plusieurs mois dans le monde avec pour objectif de sensibiliser à l'écologie ! Il ramasse ainsi sur son passage des kg de déchets et fait de la sensibilisation ! Vous pouvez suivre leurs aventures ici : Facebook , Instagram , Blog et Youtube

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  • Distance 29 008 km
  • Durée 1330:35 h
  • Élévation 148 880 m

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En Échappée

En Échappée

Chronique n°1 : On a roulé sur la Terre, A. Poussin et S. Tesson

On a roulé sur la Terre

On a roulé sur la Terre, un récit autour du monde (source : En Echappée)

Bonjour et bienvenue sur notre blog pour cette première chronique de notre défi « Quinze livres sur le voyage à vélo pour quinze semaines de découvertes » !

Comme nous vous le proposions dans notre article de présentation du défi , chaque semaine, pendant les quinze prochaines semaines, nous allons lire un livre sur le voyage à vélo et le résumer pour vous sur le blog.

C’est parti, et nous commençons le défi par un récit de voyage !

On a roulé sur la Terre , Alexandre Poussin et Sylvain Tesson

On a roulé sur la Terre est le récit du tour du monde à vélo d’Alexandre Poussin et Sylvain Tesson, auteurs-voyageurs aussi connus pour leur ouvrage La marche dans le ciel , ou pour des livres écrits séparément comme Marche avant, d’Alexandre Poussin ou L’axe du loup, de Sylvain Tesson.

Du 10 octobre 1993 au 9 octobre 1994 (364 jours), les deux voyageurs ont traversé 31 pays et parcourus 25 000 kilomètres. Ils relatent leur épopée dans un ouvrage de type « carnet de bord » de vingt-deux chapitres, qui représentent des portions de trajet. La narration est à deux voix et les deux auteurs se passent la parole à chaque nouveau chapitre.

Pour cette première chronique, nous avons choisi de coller à la structure de l’ouvrage et de vous proposer pour chaque chapitre :

  • Un résumé de la narration pour planter le décor ;
  • Une liste des enseignements utiles pour les voyageurs à vélo, que nous avons trouvés dans le texte .

Le récit ayant plus de vingt ans, les situations géopolitiques, sociales et économiques décrites ne sont plus toujours d’actualité. Ainsi, nous avons choisi de nous concentrer sur des informations et conseils intemporels, du type « conseils techniques » ou réflexions sur le voyage.

L’article est long, voici donc pour vous un tableau récapitulatif de son contenu. Vous pouvez ainsi choisir de tout lire, ou tout simplement choisir de cliquer sur les paragraphes qui vous intéressent pour qu’ils s’affichent.

De Paris à Gibraltar —  Octobre 1993

Le 10 octobre 1993, Alexandre et Sylvain et leurs vélos Vassilissa et Sleipnir quittent Paris sous les encouragements de deux cent amis venus leur dire au revoir. Le départ est rapide et précipité, pas le temps de s’interroger sur les raisons du voyage. Emotions, énervement et panique se mêlent, ce qui est bien retranscrit dans le livre en deux courtes pages de récit dynamique. Le ton est donné : les garçons se sont préparés , ils ont travaillé leur liste de matériel , ils ont des sponsors , mais ils partent sans itinéraire précis et leur voyage sera toujours marqué par une totale improvisation concernant le trajet .

Ils mettent dix-sept jours à traverser la France , souvent sous la pluie. Ils découvrent les premières difficultés du voyageur à vélo (intempéries, pannes, réparations, partage de la route avec les camions), mais aussi les premiers témoignages de bonté quand ils sont hébergés spontanément par des inconnus à Montargis, puis dans le Limousin. Ils profitent de leur tour du monde pour rendre visite à des amis et à de la famille, et font leurs premières nuits en camping sauvage, à l’abri des regards.

En Espagne, le littoral bétonné et l’indifférence des habitants les déçoivent et ils filent vers le Maghreb à toute allure. Ils rêvent de traverser le Sahara , mais en France les parents inquiets tentent de les en dissuader : la situation géopolitique n’est pas favorable. Leur itinéraire n’étant pas fixé, ils passeront par le Maroc où la tension est moindre. Arrivés à Gibraltar, ils font leurs adieux à l’Europe avant de traverser le détroit en bac.

Enseignements

Conseils techniques  .

  • Ne pas trop se charger  : les auteurs se déchargent rapidement de quinze kilos d’objets qu’ils avaient pris « au cas où » ;
  • Organiser son matériel  : leurs vélos comportent deux sacoches avant « salle de bain et cuisine », deux sacoches arrière « garage et penderie » et une sacoche de guidon « table de chevet » ;
  • Leur matériel de base : deux t-shirt et un short chacun, quelques outils et des pneus, quelques casseroles, une tente et des duvets, un bidon de cinq litres sur le porte bagage arrière, pour les zones arides et désertiques ;
  • S’équiper d’une béquille  : pour ne pas s’embarrasser à trouver un mur ou un arbre où appuyer le vélo.

Conseils et réflexions sur le voyage

  • Le plus difficile dans le voyage c’est le premier pas ;
  • Avoir un itinéraire n’est pas une obligation, il suffit d’une direction ;
  • Les ennemis du voyageur à vélo : le poids, la pluie, les camions et la casse mécanique ;
  • Pour voyager à vélo, il faut avancer quelle que soit la météo et garder le moral fasse aux pannes : on devient vite plus rapide à les réparer et il faut savoir profiter des paysages et des rencontres qui peuvent en découler ;
  • Profiter de la vie, de la gastronomie locale et prendre son temps.

De Tanger à Goulimine  —  Novembre 1993

Les deux voyageurs débarquent à Tanger avec beaucoup d’appréhension, augmentée par un certain choc culturel, et passent leur première nuit en Afrique à l’abri sous un camion. Leurs premières rencontres avec les habitants sont teintées de préjugés : ils imaginent qu’on en veut à leur argent, et du côté des habitants, leur statut de touristes occidentaux empêche un peu les rencontres sincères. Ils se régalent des mets locaux et découvrent avec surprise des paysages verdoyants en roulant vers le sud. Ils se détendent et constatent qu’ils avaient exagéré les difficultés, finalement les gens leur semblent accueillants.

Un autre préjugé tombe, Afrique ne rime pas toujours avec chaleur et les nuits en tente sont très fraîches. Commencent alors deux types d’hébergements qui les accompagneront pendant tout le voyage : l’accueil dans des établissements scolaires , principalement francophones, et l’accueil dans des lieux de culte (Eglises, temples, etc.). Les deux auteurs sont de confession catholique, mais le voyage sera pour eux l’occasion d’aller à la rencontre des autres religions. Ils séjournent chez de nombreux expatriés et en apprennent beaucoup sur le Maroc et sa culture, visitent Marrakech, puis partent à l’assaut de l’Atlas enneigé. Ils rencontrent d’ailleurs un guide avec qui ils gravissent la montagne à pied.

atlas enneigé

L’Atlas enneigé (source : David Dennis )

Alors qu’ils s’éloignent des villes et traversent des villages de montagne, leurs relations avec les locaux deviennent un petit peu plus sincères, et même si des enfants cherchent souvent à leur soutirer un petit quelque chose, ils passent treize de leurs quinze nuits marocaines chez l’habitant .

Alors qu’ils grimpent le col de Tizi n’Test, ils sont surpris par une tempête de neige et sont contraints de planter la tente en urgence pour ne pas mourir de froid. De l’autre côté de l’Atlas, les paysages se tarissent et les habitants semblent cultiver de la pierre. C’est la fin du mois de novembre et il leur reste près de trois mille kilomètres avant Dakar où de la famille les rejoindra pour Noël. Ils constatent qu’ils vont devoir accélérer leur cadence.

Conseils techniques

  • Leur matériel de sécurité  : des bombes lacrymogènes et des matraques anti chiens, ainsi que des lampes frontales pour mieux naviguer de nuit ;
  • Leurs vélos ont des cale-pieds  ;
  • Attention au vent  : il les fait chuter à plusieurs reprises ;
  • Attention aux descentes  : on y prend beaucoup de vitesse et les chutes peuvent être très dangereuses.
  • Ne pas montrer sa peur limite les réactions hostiles ;
  • Respecter les différentes cultures, par exemple en ayant un habillement approprié ;
  • Relativiser : la tension psychologique peut augmenter l’impression de danger ;
  • Apprendre quelques mots des langues des pays traversés peut aider à se sortir de situations difficiles et peut conduire à de bonnes rencontres.

De Goulimine à Dakhla, à travers le Sahara Occidental  — Décembre 1993

Le paysage agricole, bien que sec, a changé pour laisser place au véritable désert. Les garçons arrivent aux portes du Sahara qu’ils vont traverser en une ligne droite de 1500 kilomètres du Nord au Sud , le long de l’Atlantique. Le vent n’est perturbé par aucun obstacle et détermine la vitesse de leur progression, selon s’il les porte (40 km/h) ou s’il les freine (10 km/h). Les jours de vent contraire, la frustration est à son comble et les deux voyageurs pestent contre cet ennemi bien plus fort qu’eux.

La route s’étend, horizontale et sans relief, au bord des falaises, au-dessus de l’océan. Alexandre et Sylvain sont seuls, accablés de chaleur et s’occupent en lisant et en récitant des poèmes et des prières. Ils rencontrent finalement des barrages policiers tous les cent kilomètres, dans cette région instable en cette fin d’année 1993. Ils suivent la route de l’Aéropostale, ligne aérienne postale entre la France et l’Amérique du Sud dans les années trente : Alicante, Tanger, Casablanca, Agadir, Laayoun, Nouadhibou, Saint-Louis et Dakar. Ils ont souvent à se battre contre des chiens sauvages qui les prennent en chasse sur plusieurs dizaines de kilomètres parfois. Heureusement qu’ils ont des matraques !

La route vers la Mauritanie est fermée et ils doivent s’intégrer à un convoi militaire pour s’y rendre. De l’autre côté de la frontière, le terrain est miné et on leur conseille de ne jamais quitter la route !

  • Matériel de sécurité : avoir sur soi de quoi repousser des attaques de chiens sauvages, par exemple une matraque ou un bout de bois solide.
  • Leurs occupations à vélo, lors des longues traversée monotones : la prière, la contemplation, la rêverie, la concentration sur un point précis et la poésie. Ils ont d’ailleurs emporté avec eux des petits carnets remplis de poèmes ;
  • Le passage des frontières peut s’avérer difficiles et on y est à la merci des autorités présentes : il faut savoir garder son calme et tenter de négocier avec politesse ;
  • En voyage, on n’a pas toujours autant de provisions alimentaires qu’on le souhaiterait. Leur régime dans le désert : un pain, deux œufs et un peu de fromage par personne et par jour.

De Nouadhibou à Akjoujt  —  Décembre 1993

Leur entrée en Afrique noire est marquée par des images violentes, une voiture qui explose, une route de misère qui traverse des bidonvilles et des décharges où jouent des enfants affamés. Ils doivent user de débrouillardise lors de leurs premières rencontres avec les habitants : réciter par cœur un verset du Coran en arabe pour s’attirer la sympathie d’un homme du désert, négocier avec un banquier pour changer de l’argent après la fermeture du bureau, s’extirper d’un groupe d’enfants qui tentaient de leur voler des affaires. Le sol est impraticable et ils s’enfoncent dans le sable avec leurs vélos. Ils doivent monter clandestinement dans un train pour quitter la ville de Nouadhibou.

Dans les villages du désert mauritanien, les enfants sont durs et les harcèlent pour obtenir de l’argent ou leur soutirer des biens. La route est longue et les conditions sont difficiles (chaleur et vent), il leur faut souvent dégonfler les pneus et y aller à pied en poussant leurs vélos. Le sol alterne entre sable mou impraticable et zones de cailloux qui crèvent les pneus. Quand le sol est bien lisse, point de soulagement, ils découvrent en effet un nouvel ennemi du cycliste : la « tôle ondulée », vaguelettes extrêmement rigides formées sur le sol par les amortisseurs des véhicules. Le sol leur envoie des coups de pied aux fesses ! Mais les deux aventuriers se motivent mutuellement !

Phénomène de tôle ondulée

Le phénomène de tôle ondulée (source : Benefactor123 )

À Atar, ils se rendent chez le cheikh Elie Ould Moma, chef spirituel de la Mauritanie et grand marabout. Ils passent la nuit sur place, puis replongent dans le désert. Comme à plusieurs reprises dans le désert, des habitants leur partagent un peu de leurs repas . Les deux garçons viennent à leur tour en aide à des villageois en allant repêcher une outre au fond d’un puit.

Mais les mauvaises conditions d’hygiènes, la nourriture douteuse et la fatigue commencent à prendre le dessus sur leur santé. Ils arrivent à Akjoujt après plusieurs heures de lutte contre une tempête de sable, à bout de forces.

  • Leur matériel spécifique  : ils s’équipent de pneus à crampons pour la traversée du désert de cailloux de Mauritanie ;
  • Pour avancer dans le sable mou et éviter l’ensablement  : dégonfler les pneus (ils épousent mieux la forme du sable et ils proposent plus de surface de contact au sol, ce qui conduit à une meilleure répartition du poids) et avancer à pied ;
  • Réserves pour leur traversée du désert  : douze litres d’eau et huit kilogrammes de nourriture chacun pour trois jours d’autonomie .
  • On découvre que leurs vélos pèsent au total 140 kilogrammes quand ils sont dessus !
  • Les deux voyageurs s’encouragent du regard et se motivent mutuellement par la confiance qu’ils ont dans l’autre. C’est « réussir là où un seul aurait échoué » ;
  • Face au désert qui les freine, les fait chuter et les épuise, ils doivent faire preuve d’un grand détachement pour survivre ;
  • Quand ils se font arrêter, ils gardent leur calme et tentent toujours de régler le problème par la conversation, voir l’humour si cela est bien perçu. Ils n’hésitent pas à puiser dans leurs ressources pour impressionner leurs interlocuteurs et les rallier à leur cause (ex : réciter des versets du Coran, réciter des passages de droit, etc.)

De Akjoujt à Dakar  —  Décembre 1993

Par chance, les deux jeunes voyageurs, accablés de fatigue et par la maladie, sont recueillis par un travailleur occidental de la mine d’Akjoujt. Ils sont pris en main par un médecin qui leur prescrit un vermifuge et ils peuvent se reposer sur place une nuit.

Ils traversent leur dernière portion de désert, sous-alimentés et torturés par des coliques. Ils profitent de leurs pauses nocturnes pour récupérer et se relaxer en vue des épreuves du lendemain. Ils sont accueillis par des militaires, puis par un curé. Dakar est à 500 kilomètres mais il ne leur reste que trois jours avant Noël et ils veulent arriver à temps pour le fêter avec leurs parents. Ils roulent la nuit pour avaler plus de kilomètres et après une tempête de sable, c’est une tempête de criquets qui s’abat sur eux.

Sur le fleuve Sénégal

Sur le fleuve Sénégal (source : Jacques Taberlet )

Finalement, l’arrivée au Sénégal, par le fleuve Sénégal, leur fait l’effet d’entrer au paradis . Les paysages se couvrent d’arbres, les habitants se drapent de tissus colorés, chantent et dansent pour les saluer, sourient. Cela contraste avec l’apparente froideur des habitants du désert. Ils ont perdu dix kilos chacun et sont épuisés, mais ils ont atteint Dakar dans les temps et sont heureux de fêter Noël en famille .

  • Technique de récupération et de relaxation mentale par les sens  : les deux voyageurs recréent un environnement apaisant, sous la tente, en regardant longuement des photographies de forêts, puis en respirant des chiffons imbibés de parfums, en dégustant un demi carré de chocolat, pour finalement se laisser bercer par une boîte à musique.
  • Les garçons et leurs familles ont organisé plusieurs rendez-vous sur leur trajet. Cela les a aidé à garder un bon moral et à avancer, mais les obligeait parfois à rouler très vite pour arriver à temps ;
  • Ils étaient suivis par la presse , ce qui est un bon moyen pour attirer des sponsors et financer son voyage.

Du Cap-Vert à Mendoza  —  Janvier-Février 1994

C’est au Sénégal que s’arrête la portion africaine de leur voyage. Les deux cyclo-voyageurs rejoignent en avion le Cap-Vert, qui n’a de vert que le nom, puis l’île de Sal. Ils doivent user de leur bagou , acquis en Afrique, pour obtenir que l’équipage accepte leurs vélos. Des Français qui voyagent en voilier les accueillent pour une nuit et les ravitaillent en plats en conserve . Finalement, ils quittent l’île en avion, direction l’Argentine. Ils prévoient de traverser l’Amérique du Sud d’ouest en est, de Buenos Aires à Santiago, au Chili, en parcourant 2000 kilomètres sur la Route 7 encore appelée Via Panamerica.

Buenos Aires a des allures d’Europe , comme un mélange des plus grandes villes françaises, espagnoles, italiennes et allemandes. Le contact avec les habitants est très facile et les deux garçons sont invités à passer la nuit chez des jeunes filles, avides d’entendre le récit de leurs aventures. Après une nuit chez un curé, ils entament une longue épopée dans les plaines de champs inondés de la Pampa . Les huit heures par jour à rouler sur la longue route droite leurs laissent le loisir d’admirer les paysages et les milliers d’oiseaux qui peuplent les lieux. La nuit, ils plantent leur tente le long de la route ou dans des fermes quand on les y autorise. Pour s’alimenter, ils ont la chance de croiser des restaurants routiers tous les cent kilomètres . Ils y mangent si bien qu’ils reprennent les dix kilos qu’ils ont perdus… plus dix autres kilos !

La pampa argentine

Paysage de pampa (source : Maximiliano Alba )

La traversée est assez monotone et chaque jour ressemble au précédent, mais un matin, un lendemain de tempête, les garçons se réveillent pour découvrir un énorme taureau prêt à charger devant leur tente. Par chance, des fermiers les tirent de ce danger mortel. Ils retrouvent finalement les parents d’Alexandre et profitent de ce répit pour se reposer et récupérer. On leur annonce qu’à Mendoza, un de leurs amis se joindra à eux pour la traversée des Andes.

  • Matériel additionnel  : des bougies, pour s’éclairer (et se réchauffer) quand on n’a plus de sources électriques.
  • Après trois mois de vélo en continu, les deux aventuriers ont un peu de mal à marcher ;
  • Dans la Pampa, ils ne vivent plus rythmés par les horaires, mais par l’hypoglycémie : leurs pauses sont déterminées par leur appétit ;
  • Des douleurs au dos et aux genoux se font sentir : ils profitent d’une pause en famille pour récupérer.

La traversée des Andes  —  Janvier 1994

À Mendoza, grande est leur surprise quand leur ami Éric, reporter et aventurier, débarque de l’avion avec deux invitées surprises : Sonia, la fiancée d’Alexandre et Natascha, une amie allemande très sportive ! Pour les nouvelles venues, pas du tout entraînées, les côtes à 12 % de dénivelé sont un peu rudes. Elles sont encouragées et soutenues par les trois garçons pour les premiers kilomètres, mais leur acclimatation est extrêmement rapide et le groupe parvient à atteindre le col de Cruz de Portillo, à 3000 mètres d’altitude, par une piste de 1500 mètres de dénivelé. Là-haut, la vue est grandiose et les couleurs se mélangent , roches noires, rouges, jaunes, et les Andes en fond.

Dans les Andes

Dans les Andes (source : Alpertron )

Ils remontent le cours du fleuve Mendoza et se préparent à rejoindre le Chili en passant le col du Cristo Redemptor à 4200 mètres. Les effets de l’altitude se font sentir quand ils atteignent le col et son immense statue de bronze, un christ de quinze mètres, érigée par l’Argentine et le Chili en signe de paix.

Au Chili, ils jouent à s’accrocher à l’arrière des camions bâchés et à se laisser tracter : risqué, mais reposant. Le littoral apparaît finalement et à Santiago, les deux garçons doivent dire au revoir à leurs amis qui rentrent en France.

  • Choix petite route/route principale : en choisissant la grande route, il est plus facile de ne pas se perdre et le trajet est plus direct. En choisissant une petite route, pour faire le même trajet, il y a souvent plus de relief et le risque de se perdre est plus important, mais on évite la circulation rapide et dense et on voit plus de paysages préservés.
  • Parfois le groupe se séparait en deux, pour essayer des routes différentes, selon les envies des voyageurs, et pour se retrouver un peu plus loin. Cela permet de contenter tout le monde et de se laisser un peu d’espace quand on voyage en groupe.

L a traversée du Pacifique  —  Janvier 1994

Trouver un vol pour l’Asie du Sud-Est n’est pas chose aisée pour Alexandre et Sylvain qui doivent persévérer pour trouver leur bonheur. On finit par leur proposer un vol qui transite par l’Île de Pâques, Tahiti et la Nouvelle-Zélande, avant de rejoindre Singapour.

À peine arrivés sur l’Île de Pâques, un habitant leur propose de les héberger chez lui pour la nuit. Ils passent finalement une semaine chez lui et explorent l’île dans ses moindres recoins : volcans, village troglodytique et bien entendu les fameuses statues moai , célèbres gardiens de l’île. Il fait très chaud et humide , et il pleut tous les jours. Les garçons profitent de splendides couchés de soleil sur la mer et d’une partie de chasse sous-marine avec leurs nouveaux amis. Le lendemain, ils quittent leur hôte, émus, pour rejoindre Tahiti en avion. Ils y passeront deux jours.

Statues Moai Ile de Paques

Les emblématique statues Moai de l’Île de Pâques (source : Ian Sewell )

L’arrivée à Tahiti leur fait l’effet d’un coup de massue tant l’air est chaud et moite . L’ambiance est festive et les habitants chantent et dansent pour leur souhaiter la bienvenue. Les odeurs et paysages sont exotiques, mais ils retrouvent un peu de la France dans les boulangeries et les cabines téléphoniques. Un jeune français les accueille chez lui, ce qui leur donne l’occasion d’explorer l’île et Moorea à vélo, et de profiter de baignades avec des dauphins, puis des requins.

Les douaniers Néo-Zélandais les fouillent scrupuleusement et détruisent une partie de leurs réserves alimentaires : les inspections sanitaires sont ici très strictes et les deux aventuriers sont passés par l’Afrique. Sur le parking de l’aéroport, ils sont abordés par un habitant qui les invite chez lui pour leurs trois jours sur l’île et leur fait visiter Auckland, à l’atmosphère proprette, flegmatique et victorienne.

Finalement, ils montent dans l’avion qui va les mener vers la plus longue partie de leur aventure (environ 17 000 kilomètres), la traversée de l’Eurasie, de Singapour à Paris.

  • Matériel additionnel  : du matériel de couture, pour repriser les vêtements, et des rayons de rechange pour leurs roues ;
  • Pour embarquer les vélos dans l’avion  : ils font mention à des « cartons protecteurs ».
  • Ils font des réserves alimentaires avant de se rendre dans les îles, où l’approvisionnement peut-être plus difficile, restreint et cher ;
  • À Tahiti, les fleurs ont des significations bien précises et il peut arriver de contrarier des locaux en portant une fleur de manière inappropriée ;
  • Le camping sauvage est interdit à Tahiti et puni par une amende ;
  • Les garçons ont parcouru 8060 kilomètres depuis Paris et ils constatent que dans une grande partie du monde la civilisation humaine est récente. En effet, ils n’ont croisé aucun bâtiment ancien pour le moment.

D e Singapour à Bangkok  — Février-Mars 1994

Logés chez de la famille de Sylvain, les deux voyageurs passent plus d’une semaine à Singapour, qu’ils partagent entre tourisme et démarches administratives . Il leur faut en effet un visa pour la Birmanie, qu’ils comptent bien traverser même si tous veulent les en dissuader : la jungle est vérolée par les cartels de la drogue et il est interdit de voyager hors des circuits officiels. Malgré la chaleur accablante, les garçons sont tenaces et l’ambassade birmane finit pas céder et par leur accorder les visas. Ils profitent de cette pause pour goûter les eaux du Pacifique, qui sont si chaudes qu’ils transpirent en nageant. Le centre-ville de Singapour est impeccable, il est d’ailleurs formellement interdit de le souiller. Les deux aventuriers n’y trouvent pas grand intérêt, l’occupation principale des habitants semblant être le shopping.

C’est le 8 mars 1994 et ils quittent Singapour pour rejoindre la Malaisie, direction Paris ! Une autoroute flambant neuve s’offre à eux mais ils doivent ruser un agent de police qui voulait leur interdire d’y circuler. Ils traversent d’immenses champs de palmiers jusqu’à atteindre Kuala Lumpur. Ils y rencontrent un Néo-Zélandais qui leur fait découvrir les luxes de la ville et les invite à dormir dans son gratte-ciel tout neuf. Dans les villages ruraux, ils sont accueillis à bras ouverts et les habitants se plient en quatre pour les installer au mieux.

kuala lumpur la nuit

Kuala Lumpur de nuit (source : Naim Fadil )

Ils traversent la frontières thaïlandaise, et surgissent devant eux les paysages d’Asie bien connus, les pains de sucre rocheux recouverts par la jungle. Ils passent de nombreuses nuits dans des monastères bouddhistes , où l’ambiance n’est pas si religieuse que ça, et dans des écoles où ils peuvent communiquer un peu en anglais avec certains professeurs. Ils y apprennent quelques bribes de la langue locale pour faciliter leurs futures rencontres… ce qui ne leur est pas d’une grande aide face à une bande de babouins qui les attaque dans la jungle. Les matraques font de nouveau preuve de leur utilité.

Après un dernier regard à l’océan et la traversée de marais salants, ils arrivent à Bangkok où ils sont assommés par le vacarme, la pollution et la circulation chaotique. La jungle verte est devenue jungle de béton et d’acier.

  • En Thaïlande, les garçons comprennent qu’ils n’attirent pas les convoitises. Ils sont pauvres et attirent au contraire la bonté et la sympathie. Ils ont renversé leur statut de touriste occidental pourvoyeur de gros sous ;
  • Pour remercier leurs hôtes ils n’ont rien de matériel à offrir, mais ils les divertissent en jouant de la musique et par des jongleries ;
  • Le choc culturel est grand quand les deux voyageurs assistent, horrifiés, au spectacle d’une foule qui se tord de rire devant un cadavre. Plus tard ils comprennent : pour les Thaïlandais qui se moquaient, l’âme du mort avait depuis longtemps quitté son corps pour se réincarner dans un nouveau. Le cadavre en lui-même n’était qu’une enveloppe, qui les amusait par sa posture « grotesque ».

De Bangkok à Chiang-Khong  —  Mars-Avril 1994

Au pied des gratte-ciel, c’est un enfer de métal, de suie, de puanteur et de klaxons. Les deux voyageurs se dépêchent de fuir la route principale, où la circulation est très périlleuse. Les premiers contacts avec la population sont méfiants et violents, mais rapidement, les garçons s’attirent la sympathie par un petit spectacle de flûte et de jongleries . Après une promenade dans les ruelles encadrées de petites maisons en bois de la ville, ils passent la nuit dans un collège français. Ils profitent de cette étape urbaine pour acheter des visas birmans et indiens, mais ils ne peuvent obtenir celui du Laos, et ne savent pas encore comment ils rejoindront la Chine . Un matin, la ville est inondée par la pluie, ils pataugent dans l’eau jusqu’aux genoux. Au bout de cinq jours, les aventuriers saturent et ne supportent plus la ville qui leur semble être un temple de la surconsommation. Ils mettent les voiles.

Ambiance dans Bangkok

Ambiance dans Bangkok (source : Christian Haugen )

Les journées se ressemblent, les rencontrent sont nombreuses, mais peu authentiques, principalement à cause de leur statut de touriste occidental riche. Ils sont cependant toujours bien accueillis dans les monastères. Ils traversent avec une grande tristesse des forêts calcinées, brûlées pour laisser place à des terre cultivables, mais très peu fertiles. Ils font quelques mauvaises rencontres , comme celle de deux policiers saouls qui leur proposent des prostituées ou celle d’une vendeuse qui tente de les arnaquer.

À la frontière birmane, un officiel corrompu leur propose de payer six mille francs pour une excursion touristique en voiture. Les deux voyageurs envisagent une traversée du fleuve Mékong, puis du Laos par la jungle, mais ils en sont dissuadés par le directeur d’une Alliance française qui leur décrit bêtes sauvages, tribus sanguinaires et brigands. Ils se résolvent à prendre l’avion pour rejoindre la Chine, mais un médecin français leur promet  de les aider à passer la frontière. Pour cent dollar chacun, ils peuvent passer, mais ils seront conduits sur le fleuve Mékong en bateau, puis à travers la jungle en camion, escortés par un guide.

  • Cacher son argent  : les garçons avaient des réserves d’argent dans des doublures de leurs sacoches (cousues, argent réservé en cas de problème).
  • Ne pas laisser des officiels disparaître avec les passeports. Dans certains pays, la corruption est importante et mieux vaut ne pas accorder une totale confiance aux autorités. Faire des photocopies de ses papiers au cas où ;
  • En Thaïlande, le rire accompagne la résignation. La culture du « ce n’est pas grave » est très présente et le rire sert à garder la face.

De Pakbeng à Z onghdian  —  Avril 1994

Finalement, après trois jours de descente du fleuve Mékong, leur guide les laisse emprunter seuls la route vers la Chine. Il dira aux autorités qu’il les a accompagnés. Ici aussi, dans le nord du Laos, la jungle alterne avec des zones de forêt en cendre. Dans les villages, les deux garçons provoquent la joie et l’émerveillement des tribus qui n’étaient pas, à cette époque, fréquemment en contact avec des blancs. Ils remercient leurs hôtes par des spectacles de musique et de jonglerie . Leurs relations avec la population sont excellentes et marquées par le rire et le partage.

Un feu de forêt les surprend alors qu’ils roulent dans la jungle, ils échappent de peu au brasier. Plus tard, après une baignade dans une petite rivière, ils doivent se débarrasser de dizaines de sangsues ! Juste avant d’atteindre la Chine, ils rencontrent un officiel laotien en visite dans les villages. Ils évoquent les incendies, mais le fonctionnaire fait mine de ne pas savoir de quoi il s’agit.

À t ravers les collines du Yunnan, Une traversée du Sud de la Chine  — Avril 1994

Alexandre et Sylvain sont les premiers occidentaux à passer le poste frontalier de Boten, qui n’existe que depuis 1992. Le changement de paysage est considérable, la jungle a disparu au profit d’immenses plaines de riz cultivé sur des collines en terrasses . Pour les deux garçons, la communication avec les Chinois qui ne parlent pas l’anglais est très difficile. Même en usant d’un langage par signes : leur interprétation par les Chinois est très différente du sens voulu et cela conduit à de nombreux malentendus. Les deux voyageurs apprennent quelques phrases de chinois, pour faciliter leur séjour dans le pays.

Cultures en terrasse Yunnan

Cultures en terrasse dans le Yunnan (source : Philippe Semanaz )

Le relief est constitué de collines, une nouveauté pour les deux aventuriers. Chaque ascension est aussitôt annulée par une vallée et ils peinent dans la chaleur humide.

C’est la fête de l’eau. Partout où ils passent, les deux voyageurs sont arrosés par les habitants qui s’amusent à leur jeter des seaux d’eau sur la tête. Ils deviennent une cible de choix pour les villageois qui arrêtent de s’arroser mutuellement à leur passage. Trempés jusqu’à l’os, leurs sacoches imbibées d’eau, ils roulent toute la journée en essayant d’éviter les festivités.

Bientôt, le relief change à son tour et les collines laissent place à la montagne et ses sommets à 3000 mètres d’altitude, à l’approche de Xiaguan.

  • La communication, même par signes, peut parfois être très difficile . NDLR : Il peut être judicieux d’emporter avec soi des images pour faciliter le dialogue (par exemple : photo d’un médecin ou d’un hôpital, photos de nourriture/boisson, photo d’un lit, etc.)  

D e Xiaguan à Lhassa  —  Avril-Mai 1994

À Dali, ville touristique sur le bord du lac de Xiaguan, le tenancier d’un bar apprend aux deux voyageurs que les routes pour rejoindre Lhassa sont trop dangereuses (rebelles, montagnes enneigées) ou interdites. Il leur conseille de s’y rendre en avion, moyen de transport que les garçons veulent éviter au maximum  : ils passeront par le Tibet et emprunteront une route clandestine pour éviter les contrôles, la route des cols et des fleuves !

Au gré des ascensions et des descentes, l’hiver et le printemps se partagent le terrain. À 3000 mètres il fait très froid et les aventuriers doivent s’équiper en vêtements chauds. Dans les vallées à 1200 mètres, le climat est plus doux, sans être tropical comme dans le Yunnan. Les paysages de montagne sont époustouflants .

Paysage tibétain

Paysage tibétain (source : Göran Höglund )

Après une première nuit dans un monastère tibétain, ils se lancent à l’assaut du col de Dequên (5500 mètres). La très faible température augmente l’effort car ils doivent s’arrêter souvent pour s’alimenter ou changer de vêtements , entre transpiration et pluie. Transis de froid, ils arrivent au col… pour s’apercevoir que ce n’était pas le col, qui trône à deux kilomètres devant eux. La deuxième ascension est très difficile, mais en pleine tempête de neige, les pauses ne pardonnent pas et il faut continuer. Ils parviennent finalement à franchir cet obstacle de taille. Alors qu’une nouvelle montée se présente, ils dressent le camp en urgence, trop épuisés pour un nouveau défi. Ils sont gelés et souffrent de l’onglée qui leur mord les doigts et orteils. Ils redescendent le lendemain jusqu’au lit du Mékong et le franchissent. À Markham, ils passent un poste de contrôle alors que les gardes ont le dos tourné.

Malgré leurs efforts, les garçons ont pris du retard par rapport à la durée de validité de leur visa, pour rejoindre Lhassa. Ils acceptent la proposition d’un camionneur chinois de les conduire sur quelques kilomètres. Le camion perd une roue et c’est l’accident ! Heureusement, il n’y a pas de victimes et les vélos n’ont rien. Les aventuriers jurent de ne plus accepter ce type d’offres. Ils grimpent désormais une moyenne de 1700 mètres par jour et ils s’y sont habitués, leurs corps se sont adaptés . Cependant, les chutes sont fréquentes et pas loin d’être dangereuses, à cause des mauvaises routes et de la fatigue.

À Lhassa, ils ont rendez-vous avec la mère de Sylvain. Ils avalent la route comme ils peuvent, faisant sur le trajet de nombreuses rencontres pittoresques, entre bonté et arnaques.

  • Vêtements adaptés au climat  : avant de grimper les cols du Tibet, les deux garçons s’équipent de vêtements chauds (pantalons longs, manteaux, etc.) ;
  • Réserves alimentaires  : pour entreprendre l’ascension des cols, les deux aventuriers ont besoin d’énergie. Ils font des réserves de viande séchée et de nourriture conditionnée en sachets.
  • Pour dégeler le dérailleur  : après une nuit de tempête dans la montagne, les dérailleurs des vélos sont gelés. Les garçons n’ont d’autre choix que d’uriner dessus pour faire fondre la glace ;
  • Réparation des pneus  : afin de prolonger la durée de vie de leurs pneus, les deux voyageurs les recousent quand ils se déchirent.
  • Les visas ont une durée de validité, parfois courte. Il faut alors adapter ses distances quotidiennes parcourues pour traverser les pays concernés dans les temps ;
  • Selon les pays, les distances ne sont pas exprimées de la même manière par les habitants : nombre de kilomètres, nombre d’heures de vélo, nombre de jours, etc. ;
  • Pour s’occuper sur la route, à chaque borne kilométrique les garçons cherchent un événement historique associé. Par exemple, pour la borne 1789… 😉
  • Les descentes peuvent être très dangereuses car synonyme de chutes quand la route est de très mauvaise qualité. Il faut toujours rester prudent et vigilant.

D e Lhassa à Katmandou  —  Mai 1994

Alexandre, Sylvain et sa mère prennent trois jours de repos bien mérité à Lhassa et en profitent pour visiter les monastères. Au départ de Marie-Claude, les garçons reprennent la route vers Katmandou, au Népal. Ils remontent le fleuve Brahmapoutre et se fient aux drapeaux de prières pour connaître le sens du vent . Dans un hôtel, ils viennent en aide à un voyageur américain qu’ils avaient déjà croisé à Lhassa et qui a été mordu par un chien. Ils lui font des points de suture. Ils repartent sous la neige et doivent à nouveau combattre des chiens, des dogues du Tibet qui gardent les troupeaux de yaks.

Dogue du tibet

Dogue du tibet (source : timquijano )

Les deux voyageurs grimpent un col à 4600 mètres sans même s’en rendre compte. Ils commencent à être bien entraînés, mais deux passes à 5200 mètres les séparent encore du Tibet. Dans la descente du premier col franchi, ils croisent deux français qui voyagent en 4×4 et qu’ils avaient rencontrés à Lhassa, eux aussi. Ils les invitent à dormir à leur hôtel le soir. Le lendemain, un groupe de touristes allemands leur offre des réserves de charcuterie pour la route.

La seconde passe est un double col (5000 et 5200 mètres) ! C’est la passe de Gyatso, elle représente la fin du Tibet et l’arrivée en Inde . Arrivés en haut, les deux aventuriers débouchent une petite bouteille de champagne qu’ils transportaient en surplus depuis Lhassa pour cette occasion. Un peu saouls, les garçons se lancent dans une descente de 120 kilomètres qu’ils imaginaient être du gâteau. Mais la montagne n’a pas fini de les contrer et, à leur grand désespoir, le vent souffle si fort qu’ ils doivent pédaler dur pour rouler dans la descente à 15 % ! Affamés, ils mangent de la viande avariée chez un cantonnier. Ils progressent avec peine et lassitude dans le froid et le vent et se laissent aller à pleurer.

Ils arrivent finalement à Nyalam. Le vent s’est arrêté et ils descendent avec bonheur les 3000 mètres de dénivelé qui transforment le paysage : de roches et glace en forêt de montagne, puis en forêt tempérée, et finalement en jungle quand ils atteignent le Népal.

  • Matériel médical  : du fil de chirurgie et des aiguilles peuvent servir, en cas de blessure dans un environnement difficile ;
  • Accessoires de vélo  : les vélos des deux garçons sont équipés de rétroviseurs, pour augmenter la sécurité dans la circulation, de pignons arrière à douze dents, pour faciliter la grimpe et de pneus à crampons, pour rouler dans la neige et sur la glace.
  • Quand ils ne parviennent pas à se faire comprendre dans les petits restaurants locaux, les deux voyageurs vont directement en cuisine, montrer les aliments qu’ils souhaitent consommer ;
  • Détail « bien-être » : la mère de Sylvain leur a offert de nombreux échantillons de parfum. Il leur est agréable de choisir chaque jour une nouvelle fragrance à porter, pour oublier la crasse et la pénurie dans laquelle ils vivent en voyage (conditions de vie qu’ils ont choisies, mais qui sont parfois difficiles).

D e Zhangmu à Sonauli  —  Mai-Juin 1994

Les passages de frontières sont toujours synonymes de joie pour les deux aventuriers, car ils annoncent de nouvelles découvertes . Mais ce passage particulier est une fête : les garçons célèbrent leurs quarante-cinq jours passés à grimper un total de 60000 mètres de dénivelé, entre la jungle laotienne, les collines du Yunnan et une trentaine de cols tibétains.

L’air frais des montagnes a de nouveau laissé place à la chaleur lourde et humide. Ils sont surpris par la mousson, s’abritent, puis finalement décident de rouler sous les trombes de pluie.

Le Népal leur apparaît très coloré et sale, animé et joyeux. Les contacts avec la population sont bons. Comme en Argentine, ils sont contemplatifs devant la beauté des femmes, élégantes et gracieuses. Ils apprécient aussi le respect qui semble leur être accordé, eux fervents défenseurs de la cause féminine et convaincus que la réduction de la pauvreté est liée à l’éducation des femmes. Ils découvrent les intérieurs népalais, exigus, et la nourriture, très pimentée. Ils passent leur pire nuit de tout le voyage dans un dortoir commun où ils sont envahis par des insectes grouillants en tous genres.

Une dernière montée de 1400 mètres les sépare de Katmandou, et c’est cette fois dans la chaleur accablante qu’ils devront la gravir. Alexandre perd connaissance proche du but, frappé par l’hypoglycémie.

Vue sur Katmandou

Vue sur Katmandou (source : Sharada Prasad CS )

Arrivés dans la vallée de Katmandou, ils sont déçus par le site, gâché par de laides constructions et dépourvu de la belle vue sur l’Himalaya qu’ils l’espéraient. Comme à Dakar et Bangkok, la circulation devient excessivement dense, bruyante et dangereuse à l’approche de la capitale népalaise. La ville est très occidentalisée , ce qui fait du bien aux deux aventuriers en mal de confort. La religion est omniprésente et représentée partout par les symboles bouddhistes et hindouistes. Dans un café, les garçons rencontrent des jeunes expatriés français qui les invitent dans leur villa le temps de leur séjour dans la ville. Comme dans chaque grande ville étape, ils alternent entre visites et démarches administratives .

Partir de Katmandou et s’arracher au confort pour se remettre en route dans la fournaise leur est difficile. Comme souvent depuis leur traversée de l’Asie, les garçons souffrent de coliques dues aux mauvaises conditions d’hygiènes alimentaires. Ils traversent la jungle sous la mousson et rejoignent l’Inde.

  • Matériel de rechange  : les garçons ont emporté une chaîne de rechange, qui leur est utile quand la précédente se casse ;
  • Contre l’hypoglycémie  : une réserve de vitamines et de tablettes énergétiques, à ne consommer qu’en cas de coups de barre sérieux, est très utile. Surtout en vue d’efforts prolongés dans des milieux où l’alimentation est incertaine ;
  • Contre l’aveuglement : ils constatent qu’un chapeau à rebords est plus efficace que des lunettes de soleil. De plus, le chapeau permet d’éviter l’aveuglement causé par les phares, quand ils roulent de nuit ;
  • Divertissement  : ils avaient sur eux plusieurs cassettes audio ;-).
  • Les deux aventuriers se rendent compte qu’ils ont parfois apprécié des lieux dont on leur avait dit du mal (Moorea, par exemple) et à l’inverse, qu’ils sont parfois déçus lorsque leurs attentes étaient trop grandes (Katmandou, par exemple). Mieux vaut faire abstraction des a priori  ;
  • Sur le trajet, ils perdent quelques petits objets, desquels ils ont appris à se détacher. Ils ont cependant si peu de biens matériels qu’ils n’hésitent pas à revenir en arrière sur plusieurs kilomètres quand ils perdent quelque chose de trop utile pour être abandonné (une serviette, par exemple).

D u Nepal à Delhi, l’Uttar Pradesh  —  Juin 1994

En Inde, la véritable fournaise les frappe. Ils sont d’ailleurs accueillis par un écriteau indiquant que l’Inde leur adresse une chaleureuse bienvenue. Le mois de juin est réputé pour ses températures élevées  et l’année 1994 est une année record. En route pour Delhi, ils se lèvent très tôt le matin, à quatre heures, pour profiter de la fraîcheur de la nuit (28°C). Ils se rafraîchissent grâce aux pompes d’irrigation des immenses champs qui constituent la région et font la sieste jusqu’à la fin d’après-midi, pour rouler le soir à l’abri du soleil.

La route est dangereuse et la circulation meurtrière : tous les types de véhicules tentent d’y cohabiter et la loi du plus fort, le camion, règne . Les garçons se vengent en attaquant les camions avec leurs matraques. Quand ils arrivent dans des villages, tous les habitants s’attroupent autour d’eux, très curieux, mais très pudiques et calmes.

Partage de la route en Inde

Partage de la route en Inde (source : Vijayanarasimha )

Leur 15000 ème kilomètre est marqué par une catastrophe mécanique : les dents de leurs pédaliers sont trop usées et n’accrochent plus les chaînes, qui glissent inexorablement. Des pièces de rechange sont introuvables et les commander seraient trop compliqué et trop long. Heureusement qu’Alexandre a des talents de bricoleur. Il tend les chaînes grâce à des lanières de caoutchouc trouvées dans une décharge , de sorte qu’elles ne ripent plus sur les pédaliers.

Les relations avec les Indiens sont plutôt bonnes et les deux voyageurs sont plusieurs fois accueillis chez l’habitant. Ils développent même une plaisanterie avec les cyclistes indiens, qui consiste à faire croire à l’autre que son pneu arrière est crevé. Ils carburent au Coca-Cola, qui les protège de la dysenterie . Après un trajet assez ennuyeux, égaillé par la visite du Taj Mahal, ils arrivent à Delhi.

  • « Système D »  : quand il est impossible de remplacer une pièce, il peut être bon de laisser parler sa créativité… ou de se mettre à la recherche d’un ou d’une bricoleur(euse) !
  • Les réponses aux questions paraissent souvent approximatives. La notion de précision est différente ;
  • Les Indiens sont curieux et aiment comprendre le pourquoi des choses. Ils leur demandent souvent quelle est l’utilité de leur voyage ;
  • La notion du temps est différente et l’attente est normale.

D e Delhi à Amritsar  —  Juin 1994

Sylvain et Alexandre passent dix jours à Dehli, hébergés par le photographe Raghu Raï. La ville présente deux facettes : Old Dehli, la vieille ville au centre et New Dehli, les quartiers récents et verts en périphérie. C’est bientôt la mousson et dans l’attente, les gens sont nerveux et violents, ce qui surprend les deux voyageurs. Ils obtiennent des pneus de rechange dans le quartier des marchands de cycle (Sadar Bazar), achètent leurs visas pakistanais et se font livrer des pièces détachées par leurs parents (via Air France Cargo, livraison à l’aéroport).

Plusieurs fois lors de leur traversée du nord de l’Inde, les garçons sont témoins ou même victimes de violences publiques. Cependant, ils font aussi des rencontres intéressantes et sincères.

Au Pendjab, les aventuriers attirent l’attention de la population, qui montre son soutien en leur offrant des rafraichissements et l’hospitalité. Ils sont séduits par la culture positive de ces habitants , ainsi que par la richesse et l’opulence agricole de la région. Après de nombreux villages, où ils sont extrêmement bien accueillis, ils arrivent à Amritsar, capitale du Pendjab, ville surpeuplée et effervescente. Ils passent la nuit dans une école chrétienne et la journée suivante à découvrir un temple sikh.

Une rue d'Amritsar

Une rue d’Amritsar (source : Julian Nyča )

L’arrivée à la frontière pakistanaise est marquée par un terrible accident qui se déroule sous leurs yeux : un cycliste qui roulait devant eux est percuté et écrasé par un camion. Ils fuient la scène pour tenter d’échapper au traumatisme.

  • Livraison de matériel  : les deux garçons ne trouvent pas les pièces de rechange qu’il leur faut (par exemple des couronnes de pédaliers neuves, des chaînes). Ils se les font donc livrer par leurs parents, via Air France Cargo qui livre les colis directement à l’aéroport.
  • L’ambassade pakistanaise ne les accepte pas lorsqu’ils se présentent en shorts et T-shirts ;
  • Les garçons constatent qu’une pause de plus de trois jours rend le départ très difficile. Trois jours représentent pour eux la limite de l’enracinement ;
  • Ils profitent de la pompe à eau d’un cimetière pour se laver.

D’ Amritsar à Quetta  —  Juin 1994

En traversant la Chebab River, après quelques jours au Pakistan, les deux voyageurs passent brusquement des plaines fertiles au désert aride . Suffocant de chaleur, ils se baignent au bord du fleuve, dans une eau souillée par les buffles. Ils en ressortent couverts de plaques rouges.

Ils attaquent une montée de 30 kilomètres pour rejoindre le Fort Munroe, à 2000 mètres d’altitude, où l’air se rafraîchit, à leur grand bonheur. Là, ils rencontrent le peuple des montagnes, les Baloutches, froids et armés jusqu’aux dents, mais curieux et non-hostiles . Dans ce désert, les garçons rencontrent des problèmes d’approvisionnement en nourriture. Heureusement, l’hospitalité est inscrite dans la culture des habitants et ils partagent le repas des gens qu’ils croisent. Ils sont aussi soulagés par la mousson qui arrive enfin et met fin à la chaleur extrême qu’ils vivaient depuis leur arrivée en Inde.

« Le Baloutchistan est un repaire de pirates » : entre Iran, Afghanistan et Pakistan, c’est une plaque tournante pour de nombreux trafics. Ils sont d’ailleurs invités à prendre un thé sous la tente d’un groupe de brigands armés qui se disent amis de la France, mais qui les auraient tués s’ils étaient russes…

  • Les plaques d’huile sur la chaussée sont dangereuses pour les cyclistes : l’une d’elle les fait chuter tous les deux sans qu’ils ne puissent rien faire pour se rattraper ;
  • Les relations géopolitiques entre les pays peuvent influencer les relations avec les habitants. Il peut être bon de se renseigner avant le départ (et pendant, si possible), pour ne pas se précipiter dans des situations périlleuses.

D e Quetta à Téhéran  —  Juillet 1994

Quetta leur apparaît comme une ville d’hommes, avec ses baraquements militaires et son absence d’effervescence, de marchandises et de rires. Ils sont invités par une religieuse espagnole qui tient une école pour jeunes filles. On leur déconseille la route, qui est aux mains des tribus, ils feraient mieux de prendre le train pour l’Iran. Mais les deux aventuriers veulent s’en tenir à leur pari de rouler sur la Terre à bicyclette, coûte que coûte.

Sur la route, ils sont bientôt interpellés par un chef de tribu qui leur fait visiter sa tente remplie d’armes et de haschisch. Ils sont invités à y passer la nuit, à condition de ne pas poser de questions, et ils dorment au milieu des armes, sous la surveillance de gardes armés. Troublante nuit, ils ne savent pas s’ils sont des hôtes ou des otages . Ils repartent le lendemain sans encombre.

En plein désert, ils rencontrent un cycliste suisse qui fait le chemin inverse ! La chaleur est étouffante et le vent est contre eux. Alexandre vit cette partie du voyage dans une grande torpeur. Il a de la fièvre et des coliques, il ne digère plus rien et faiblit de jour en jour. Malgré leur épuisement, les garçons enchaînent les kilomètres et font des journées complètes de vélo, pour fuir le désert et pour arriver à temps au rendez-vous avec les parents de Sylvain à Téhéran. Ils ont 1660 kilomètres à parcourir en quinze jours. Les journées, ils roulent sans arrêt, fatigués et malades. Les soirs ils s’effondrent dans le désert ou dans des forts militaires. Chaque fois qu’ils trouvent un médecin, Alexandre se voit administrer une dose de sérum physiologique, qui l’aide un peu à tenir.

Bam en Iran

Bam en Iran (source : Patrick Ringgenberg )

Finalement, les parents de Sylvain les rejoignent plus tôt, à Bam. Mme Tesson, qui est médecin, diagnostique une hépatite et souhaite rapatrier Alexandre en France. Les garçons négocient pour qu’il soit pris en charge dans un bon hôpital à Téhéran et qu’il s’y repose jusqu’à sa guérison, avant de repartir à vélo.

  • Défense  : les deux aventuriers sont équipés de couteaux. Utiles pour la vie de tous les jours, mais aussi pour intimider et faire reculer d’éventuels ennemis.
  • Pour lutter contre la déshydratation dans le désert, mieux vaut boire du thé amer très chaud que de l’eau fraîche . Le thé limite la sudation, avec laquelle les sels minéraux quittent le corps, le privant d’énergie.

De T éhéran à Kertch, en Ukraine  —  Juillet-Août 1994

Alexandre souffre d’une hépatite E. Alors qu’en France tous, amis et famille, tentent de le convaincre d’abandonner l’aventure, il résiste et promet de ne repartir de Téhéran qu’une fois guéri. L’hépatite E se soigne par le repos. Il choisit de s’en remettre à l’expérience d’une vieille femme croisée sur la route qui lui avait conseillé de consommer un kilogramme de miel par jour. Le remède fonctionne et il est de nouveau sur pieds après trois semaines de convalescence et de lecture.

Pendant ce temps, Sylvain s’est lié d’amitié avec les gendarmes de l’ambassade de France, a visité la ville et a même pratiqué l’escalade. Avant de quitter la ville, en direction de l’Arménie, les deux garçons s’attellent à des réparations nécessaires de leurs vélos , au magasin de cycles Peugeot local. Rafaël, un cyclotouriste iranien propose de les accompagner en vélo jusqu’à la frontière arménienne.

Arrivés en Azerbaïdjan, le désert cède sa place à la campagne verte et fraîche . Chaque nuit, ils sont hébergés dans un village différent, par un membre de la famille de Rafaël. Ils sont très bien accueillis et très bien nourris. Finalement, Rafaël les quitte un peu avant la frontière, où ils sont fouillés et où ils craignent des représailles pour avoir trafiqué leurs visas. Ils réussissent à passer et apprennent avec surprise que le poste frontière n’était ouvert que ce jour-là et qu’il ne ré-ouvrirait pas avant un mois ! Quelle chance !

Paysage verdoyant Azerbaidjan

Paysage verdoyant d’Azerbaidjan (source : Adam Jones )

Les villes de l’Arménie des années quatre-vingt dix, au sortir de l’Union soviétique, leur paraissent très laides, mais ils sont charmés par la campagne . Ils sont tour à tour hébergés par des Arméniens francophones, des expatriés français et des religieux qui tiennent un hôpital catholique. À la frontière géorgienne, les officiers se fichent bien de leurs passeports, ils veulent de la vodka ! Tous les jours suivant, ils se font offrir des verres de vodka et ont hâte de retrouver une certaine sobriété.

Ils roulent vers l’Ukraine, le long du littoral de la mer Noire, défiguré par d’imposantes constructions en béton de l’ère soviétique. À la frontière, ils sont refoulés, mais un officier russe propose de les faire passer, dans le coffre de sa voiture pour une somme raisonnable (trente-cinq dollar et deux paquets de cigarettes). Ils acceptent.

  • Gérer son matériel  : de même qu’ils se font parfois livrer de l’équipement, ils renvoient leurs duvets en France avant de quitter Dehli, pour s’alléger. Cependant, ces derniers leur manquent un peu, dans la froide campagne d’Azerbaïdjan.
  • Les garçons acceptent de passer la frontière ukrainienne dans le coffre de la voiture d’un officier russe. Manœuvre très risquée, ils sont guidés par leur instinct.

De Kertch à Oradea —  Août-Septembre 1994

Les deux aventuriers craignent que leur passeur les livre à la police. Il n’en est rien et il les débarque à Kertch sains et saufs où ils sont aussitôt accueillis chaleureusement par une amie à lui. Clandestins, ils doivent éviter les nombreux contrôles et barrages routiers .

Le littoral est vallonné, comme le Yunnan, mais la mer apporte beaucoup au paysage et la route est agréable. Ils ont Yalta en ligne de mire, dernier jalon avant le retour en Europe. La vue du port est magnifique et ils s’y rendent, avec pour objectif de rejoindre Odessa en bateau. Ils y trouvent un capitaine qui accepte de les prendre à bord. En attendant le départ, ils amassent un petit pécule en jouant de la musique pour les passants.

Sur le bateau, rien ne peut entamer leur joie : ils rentrent en Europe, elle leur manque tant ! Cependant, une violente tempête survient et après une nuit de lutte contre les éléments, ils découvrent à l’aube qu’ils ont atterris dans une base militaire. Manque de chance pour des clandestins… Face aux officiels, les deux garçons font preuve de débrouillardise et négocient leur « châtiment » : être escortés jusqu’en Moldavie, pour une somme de quinze dollar chacun. Sur le trajet, au milieu de vaste champs désertés, règne une grande tension due à la fin très récente de l’URSS.

Le paysage change et les voyageurs retrouvent les forêts tempérées et des campagnes qui ressemblent à celles de France . Ils renouent avec leurs racines en Roumanie, où ils sont bien accueillis et hébergés par des habitants, mais ils souffrent du froid la nuit, sans leurs duvets, lorsqu’ils sont conviés à dormir dans des granges. Ils finissent par rejoindre l’E60, une route européenne ! À Oradea, ils apprennent par téléphone que la sœur d’Alexandre les rejoindra pour deux jours de visite à Vienne.

  • Les duvets  : arrivés en Europe, en septembre, les garçons regrettent un peu de s’être séparés de leurs duvets. En effet, les nuits sont fraîches (moins de 10°C) ;
  • S’alléger  : sur la route européenne, ils croisent des étudiants en voiture qui rentrent de vacances, direction Saint-Denis. Ils se déchargent alors de tous les objets qui ne leur serviront plus (réchaud, vaisselle, pharmacie, instruments et matériel de jonglerie).

De la frontière hongroise à la frontière f rançaise  —  Septembre- Octobre 1994

Après tant de jours passés dans des contrées très pauvres, les deux aventuriers apprécient particulièrement la propreté de l’Europe, son climat tempéré et le bon état de ses routes. En Hongrie, le contact avec les habitants est fraternel et naturel. C’est à partir de ce pays que le voyage devient facile . La lutte quotidienne contre les éléments, la faim et la fatigue est terminée.

En se séparant de nouveau d’une partie de leur équipement restant, ils découvrent à quel point ils sont devenus minimalistes et s’étonnent d’avoir pu vivre dans des maisons remplies d’objets avant leur départ de France.

Ils redécouvrent avec bonheur les villes de belles pierres, bien entretenues, et le confort des foyers où ils sont accueillis. Puis ils célèbrent leurs retrouvailles avec la sœur d’Alexandre à Vienne, avant de parcourir l’Autriche et l’Allemagne, où l’amour du vélo est flagrant . Pour la première fois depuis leur départ, le vélo n’est pas considéré comme une nuisance, mais comme un moyen de transport respectable et noble. Sur les pistes aménagées, ils ont la sensation de rouler en file indienne, eux qui s’étaient habitués au code de la route sauvage et à la solitude. Ils arrivent à Munich, après 25000 kilomètres de vélo, pour fêter l’Oktoberfest, puis repartent vers la Suisse. Leur carnet d’adresse se remplit, ils se font de nombreux amis sur ce trajet européen, hôtes et cyclotouristes dont la densité est très importante dans cette partie du globe.

Le panneau « France » apparaît. Les deux voyageurs sont moins émus qu’ils ne le souhaiteraient. C’est le choc du retour, mais bientôt ils sont submergés par la joie. En France, les émotions se bousculent, le sentiment d’accomplissement les envahi. Ils s’émerveillent de tout.

Leur tour du monde s’achève, sur les Champs Elysées au milieu d’une foule d’amis, d’admirateurs et de la presse qui a suivi leurs aventures. Ils ont réussi ! Et le lendemain, c’est la rentrée… la vie continue.

  • En Europe, malgré l’individualisme et la méfiance que l’on peut attribuer aux habitants, les deux garçons sont extrêmement bien accueillis, hébergés par de très nombreux hôtes dont ils gardent d’ailleurs les coordonnées ;
  • Très proche de l’arrivée, Alexandre oublie un peu d’être vigilant et fait une mauvaise chute. Il faut lui recoudre le crâne. Il faut rester vigilant jusqu’au bout.

Sylvain et Alexandre nous invitent dans l’intimité de leur Tour du Monde à vélo. La rédaction, très fluide, de ce récit à deux voix nous donne l’impression de voyager , de voir les paysages, de sentir les odeurs et d’entendre le chant de ce monde qu’on veut à notre tour explorer !

Le texte est généreux en détails et on y trouve de nombreuses informations utiles , tant sur le plan matériel qu’humain. C’est une lecture que nous recommandons chaudement aux amateurs de récit de voyage et aux voyageurs en quête de conseils et d’inspirations !

Nous espérons que cette première chronique vous a plu et que les informations que nous avons tirées du récit pourront vous être utiles 🙂 Partagez-nous vos impressions en commentaires.

À la semaine prochaine pour une nouvelle chronique !

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Un tour du monde à vélo entre l’Asie, l’Amérique latine et l’Afrique… 18 mois de périple en mode back­pa­ckers… 25 pays traversés et 25000 km parcourus du Machu picchu à la cité inter­dite… Pour préparer votre voyage au long cours, choisir votre prochaine desti­na­tion au bout du monde ou vous motiver à voyager seul, lisez mes récits de voyage et devenez globe trotter de salon.

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10 pieds sur terre: un tour du monde à vélo en famille

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10 pieds sur terre, 10 roues à travers le monde: faire le tour du monde à vélo en famille, c’est possible! La preuve…

Faire le tour du monde à vélo en famille: un projet & un rêve

Guillaume et Isabelle sont 2 passionnés de géographie et de voyages. Faire le tour du monde , c’est pour eux un rêve de toujours. Alors en juin dernier, enfants et parents ont enfourché leurs 2 roues pour partir à l’aventure . Et pas n’importe quelle aventure car nos 5 baroudeurs ont fait leurs bagages pour 3 ans de voyages en vélo-camping  à travers le monde . Un projet qui ne se décide pas à la légère…

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Préparation et organisation du voyage

Pour préparer leur voyage , Isabelle et Guillaume n’ont rien laissé au hasard. Leur itinéraire vélo est bien ficelé, quitte à devoir l’ajuster un peu en cours de route. Côté préparation physique , le vélo et la marche ont permis à toute la petite famille de se mettre tranquillement en condition avant le grand départ. Pourquoi le vélo?  Pour le côté sportif. Et puis parce que, pour nos aventuriers, le choix de ce moyen de transport économique et écologique est également un vecteur de rencontres et de découvertes . À la rencontre des autres, de l’ailleurs mais aussi de soi: toute la petite famille est motivée par le goût de la nouveauté et du dépassement.

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Une aventure familiale parfumée d’authenticité

Un brin de folie mais surtout une bonne dose de détermination: c’est la recette pour relever un défi motivé par le dépassement de soi aussi bien sur le plan physique que personnel. Grâce à leur projet, nos 5 aventuriers sont même devenus de vraies stars! Interviews et invitations en tous genre les accompagnent tout au long de leur voyage. De belles façons de faire honneur à cette initiative courageuse! Suivez l’aventure sur le blog 10piedssurterre  et sur leur page Facebook  

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Commentaires (1)

Pingback: elles font du vélo  sixclocatel: une famille à vélo aux 4 coins du globe, ajouter un commentaire annuler, découvrez aussi….

La V67 : La future vélo route de la Vallée de la Maurienne

La V67 : La future vélo route de la Vallée de la Maurienne

le tour du monde en velo

À la découverte de la Véloroute de la Bière via le RAVeL belge

itinéraires cycliste eurovelo belgique

Les itinéraires cyclistes EuroVelo qui passent par la Belgique

Les routes du monde à vélo

Pourquoi faire un voyage au long cours à vélo ?

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Le voyage est un moment à part, où l’on s’extrait du temps quotidien pour entrer dans une nouvelle temporalité. On a l’esprit plus disposé aux choses et progressivement, on se met à comprendre les endroits que l’on traversé.

Je ne m’étais jamais vraiment posé la question du moyen de transport. Après pas mal de lectures et notamment l’incontournable Usage du monde de Nicolas Bouvier, la question du moyen de transport est devenue de plus en plus évidente. En 52, il rejoint l’Inde avec une petite voiture pas du tout prête à une telle épreuve. La maîtrise mais aussi la dépendance au moyen de transport donne une saveur toute particulière à son voyage. Avec son compagnon Thierry Vernet, il voit ce qui se cache dans l’entre-deux. Parfois, il est contraint de rester dans un bled paumé en attendant une pièce détachée, il doit attendre que l’hiver passe alors qu’il se trouve à Tabriz… Il prend le temps. Le temps de voir puis le temps d’écrire et de coucher ses impressions sur le papier. Plus tard, Alain Guigny entreprendra un voyage de 44 000 kilomètres sur les routes du monde avec son vélo, puis viendra le tour de Tesson et Poussin et tant d’autres qui leur succéderont et qui partiront comme eux « rouler sur la terre ».

À vélo, on fait sien le voyage parce qu’on connaît chaque mètre parcouru. On voit le monde différemment, on médite, on apprend, on s’ouvre à d’autres cultures et on comprend ce qu’il se passe au-delà des frontières et au-delà des circuits touristiques habituels.

Tous les voyageurs que j’ai lus sont touchés par la lenteur du voyage et grisés par les descentes à tombeaux ouverts qui viennent récompenser l’effort de l’ascension, tous prennent le temps de se fondre dans les endroits qu’ils traversent et non pas simplement de les survoler. Le vélo est un moyen de transport facile à maîtriser, qui emmène loin mais fait apprécier chaque minute. C’est une transition de monde en monde.

  • Le B.A. Ba du tour du monde
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Voyage en roue libre

Deviens un créateur nomade - devenir digital nomade freelance

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Mère et fils, ils partent sillonner le monde à vélo.

Bienvenue, pour t'aider dans la concrétisation de ton projet, on t'invite à lire notre guide pour devenir un créateur freelance libre et indépendant. Clique ici pour télécharger le guide gratuitement !

Welcome back ! Comme ce n'est pas la 1ère fois que tu viens ici, tu voudras sans doute lire notre guide qui t'aidera à devenir un créateur freelance libre et indépendant. Clique ici pour télécharger le guide gratuitement !

Découvre l’histoire et les conseils de deux créateurs nomades : Sophie et Pierre. Ils partent dans quelques jours faire le tour du monde à vélo pour une durée de 3 ans !

Mais attention, le duo est plutôt inhabituel puisqu’il s’agit d’une mère et de son fils ! Le projet s’appelle Un rêve une parenthèse

Les créateurs nomades

Bienvenue dans la série d’articles et de podcasts sur les créateurs nomades. L’objectif est de partager avec toi l’histoire de créateurs qui exercent leur métier sur les routes, qu’ils soient photographes, illustrateurs, développeurs, musiciens, graphistes, vidéastes ou troubadours !

Un rêve une parenthèse, oser partir.

Écoute ci-dessus l’interview de Sophie, photographe qui part faire un tour du monde à vélo avec son fils.

Un voyage en solitaire, le rêve de Sophie

le tour du monde en velo

Sophie est une humaniste convaincue de 51 ans. Elle est devenue photographe de famille dans le sud de la France.

Avant ça, elle a passé un BTS dans l’économie sociale et solidaire. Elle a ensuite donné des cours de français et de mathématiques pour des adultes au sein d’une association. Son envie de voyage au long cours s’est installée progressivement. Elle se souvient d’une rencontre au Japon avec une jeune voyageuse qui lui racontait ses aventures. Ses récits captivaient Sophie et laissaient naître en elle un rêve. Son projet a mûri et devenait essentiel.

Au départ, Sophie rêvait d’un voyage en solitaire après avoir élevé 4 enfants. Elle avait besoin de liberté et de solitude. Inspirée par le projet de Solidream , elle souhaitait partir 3 ans sur les routes avec pour seul compagnon, son vélo.

Un périple à deux !

Puis un petit changement s’est glissé dans le programme !

À l’annonce de cette nouvelle, son fils a voulu participer, lui aussi, à l’aventure. Un peu réticente au départ, elle a finalement accueilli l’idée dans son projet avec plaisir.

En plus, il pourra aider sa mère à porter un peu de poids !

Pierre, lui, a 27 ans et travaille dans un magasin de prêt-à-porter. Il est passionné par la vidéo. Il a donc décidé de tout quitter pour rejoindre sa mère dans ce voyage.

Pour lui, ce sera l’occasion de développer ses compétences en vidéo et de lancer son entreprise.

Un itinéraire de 3 ans

Trois années, cela peut sembler long, mais à vélo avec l’itinéraire prévu, ce n’est pas de trop.

Et si toi aussi, tu comptes être un créateur nomade, ici, on te conseillera toujours de lever le pied, et de prendre le temps d’explorer.

Leur plan est établi, mais ils se laisseront le temps de l’ajuster au besoin. C’est bien connu en voyage, tout évolue !

Sophie commencera seule le voyage puisque Pierre doit encore régler des problèmes administratifs pour quitter son emploi. Elle entamera son périple à Montpellier, et Pierre la rejoindra sur la route.

Premier objectif, la Belgique , puis les Pays-Bas , l’ Allemagne , le Danemark , la Suède , la Norvège et la Finlande .

Ensuite, ils planifient d’embarquer à bord du Transsibérien, direction la Mongolie, puis la Chine , le Vietnam , le Laos , la Thaïlande , le Cambodge et la Malaisie .

Ils prévoient de rouler en Océanie à travers l’ Australie et la Nouvelle-Zélande.

Ils continueront alors avec la traversée de la panaméricaine, de l’Alaska jusqu’à Ushuaïa. Leurs roues sillonneront ainsi, le Canada , les États-Unis , l’ Équateur , le Pérou , la Bolivie , l’ Argentine , le Chili et le Brésil .

Enfin, ils finaliseront leur voyage en remontant vers la France, en passant par le Portugal et l’ Espagne.

Sophie a déjà quelques expériences avec son vélo, notamment avec une traversée de la France, de fontainebleau à Pau, ou encore en roulant de Montpellier à Barcelone.

J’ai un peu d’expérience dans l’organisation de la bagagerie… Dans les mollets, comment ça fonctionne…L’effort… 

le tour du monde en velo

Le point matos : Voyager léger

Avant le départ, Sophie a fait le choix de tout vendre. Le garde-meuble n’est pas une option. Elle veut se détacher de tout cet aspect matériel pour a voir la tête légère sur les routes. Ils partent avec un total de 9 sacoches sur leurs vélos.

Lors de ce type de voyage, chaque kilo compte. Et lorsque l’on est créateur, le poids du matériel peut vite devenir un problème.

Pierre a choisi de filmer uniquement avec son iPhone et son drone. Ce choix a l’avantage de l imiter le poids de manière significative .

Fuji xt2

Sophie, de son côté, à décidé de troquer son Nikon bien trop lourd pour un Fuji Xt-2 .

Elle a eu l’occasion de le tester avant de partir, puisqu’elle l’utilise en studio. C’est un capteur moyen format qui la satisfait pleinement !

Financement du voyage

Le cyclotourisme a l’énorme avantage de réduire les coûts lors d’un tour du monde : pas d’essence ( ce n’est pas la même histoire avec notre bus ! ), pas d’avion ou très peu.

D’après leurs calculs basés sur d’autres voyageurs, i ls comptent un budget de 8 euros par jour et par personne. Ce qui revient à peu près à 3000 euros sur un an. Ils ont épargné pour pouvoir partir l’esprit libre. Ils ont aussi fait le choix de ne pas chercher de sponsors pour la même raison.

Leurs activités respectives de photographe et vidéaste pourront aussi être des sources de revenus pendant le voyage.

Par ailleurs, ils lancent une campagne de financement participatif : leur voyage a un objectif plus grand !

Ils profiteront également du voyage pour faire des échanges via Helpx.

Ainsi, ils aideront dans les fermes en contrepartie du gîte et du couvert. Ce sera l’occasion de réaliser des documentaires dans les exploitations qu’ils visiteront.

Un voyage engagé

Ce passage dans les fermes résulte d’un engagement : rencontrer les humains qui peuplent la planète. Découvrir d’autres modes de vie, valoriser l’agriculture biologique, rencontrer et partager.

Ils lancent le projet Clean on friday. C’est la continuité d’une action que menait Sophie individuellement. Elle ramassait les déchets régulièrement. Mais elle a compris que pour avoir un impact beaucoup plus important, il fallait communiquer dessus.

le tour du monde en velo

Ainsi, ils ramasseront chaque vendredi de leur voyage, les déchets. Cette action sera communiquée sur le compte Instagram. En rendant visible leur action, ils espèrent inciter d’autres citoyens à faire ce geste de manière naturelle.

C’est sûr, si tous ensemble on fait un petit geste pour l’environnement, on peut changer le monde ! 

Par ailleurs, Sophie et Pierre rouleront pour l’association Kalanso, une école pour l’avenir. Elle aide les enfants d’un village du Burkina Fasso – à Bobo Dioulasso – à être scolarisés. 50 euros permettent de payer une année de scolarité aux jeunes étudiants en herbe. Sur place, deux membres de l’association accompagnent les enfants et leurs parents dans le processus de scolarisation.

le tour du monde en velo

Pour Sophie, il faut oser, il faut y aller. C’est un conseil que Pierre a suivi !

On rejoint Sophie sur ce point : sortir de sa zone de confort permet d’avancer.

Évidemment, il faut l’envie et le feu sacré avant de se lancer. C’est un parcours qui peut vite être décourageant. Un conseil, si c’est une décision pour toi, une chose que tu veux réaliser, alors annonce-le publiquement.

En parler concrètement, c’est un peu le début de ton aventure. Choisis des gens ouverts qui ne freineront pas tes ambitions pour commencer. Entoure-toi de passionnés, de récits, de voyageurs.

Nous ajouterons : fais-le pour de bonnes raisons et selon ta réalité. Par exemple, si tu considères travailler sur les routes, ou partir avec un partenaire, il faudra te poser les bonnes questions :

  • À quel rythme voyager ?
  • Que supporte mon corps ?
  • Avons-nous les mêmes envies ?
  • Si je travaille sur les routes, quels seront mes besoins logistiques ?…

Tu aimes Pinterest ? Ça tombe bien, nous aussi.  Suis-nous sur notre compte Voyage en roue libre  . Épingle cette image pour retrouver facilement cet article 🙂

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Raconte-nous ton projet en commentaire !

On veut tout savoir, et peut-être que tu pourrais même nous raconter ton histoire sur ce blog et dans un podcast. Pose-nous tes questions.

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Interactions du lecteur, commentaires.

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5 mars 2019 à 13 h 09 min

Bonjour, Pouvez vous mettre à jour le lien du podcast car le podacast qu’il y à est celui des journalistes.

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5 mars 2019 à 14 h 31 min

Oups ! L’application mettait le dernier épisode disponible. C’est corrigé 🙂

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Annie Londonderry, première femme à avoir fait le tour du monde à vélo

Publié le lundi 28 novembre 2022 à 16h08

Première femme à faire le tour du monde à vélo, Annie Londonderry n’a pas seulement réalisé un exploit sportif…Elle a aussi bouleversé les normes de genres en agissant selon sa devise : “Une femme peut faire tout ce dont un homme est capable”.

Annie Londonderry ou Cohen Kopchovsky de son vrai nom, fait partie de ces femmes qui ont marqué l'histoire du féminisme par leur détermination.  "Au moment où elle a décidé de faire ce tour du monde à vélo, elle n'était jamais montée sur un vélo" , souligne Peter Zeuthlin, son arrière-petit neveu et biographe.

Un gros coup de bluff

En 1894, à 24 ans et déjà mère de trois enfant, sa vie change sur un coup de bluff. Elle raconte avoir été choisie pour départager deux hommes d’affaires qui auraient parié qu’une femme ne peut pas faire un tour du monde en vélo. Ce dont Peter Zeuthlin doute fortement : " Ça semble assez improbable, et comment aurait-elle été choisie ? Je suis arrivé à la conclusion qu’elle avait inventé cette histoire de pari pour rendre encore plus sensationnel son voyage. Elle voulait vraiment faire de ce voyage un succès financier pour améliorer la situation de sa famille."

Selon les termes du “pari”, elle doit faire ce voyage en 15 mois sans argent. Brillante commerciale, elle utilise son image pour trouver des sponsors, "des pharmacies, fabriques de vélos, peu importe, elle s’est littéralement parée d’annonces publicitaires et roulait dans les rues. C’était tout un spectacle. Elle était quasiment un panneau publicitaire roulant ", détaille son arrière-petit-neveu. Elle prend d’ailleurs le nom de Londonderry, d’après l'un de ses sponsors, vendeur d'eau minérale.

Un matériel peu adapté...

Le 25 juin 1894, elle quitte Boston avec peu de vêtements ... et un pistolet. "Je pense que ça aussi, ça fait partie de son génie marketing. Porter un revolver - ce qu’elle a vraiment fait, c’est documenté parce qu’elle le montrait à tous les journalistes à qui elle parlait - ça renforçait le côté dangereux : une femme seule qui voyage à l’étranger sans autre protection qu’elle même", explique Peter Zeuthlin.

Annie roule avec un Columbia, un vélo pour femme de plus de 20kg, et porte la jupe longue comme le veut la tradition. Sans entraînement et avec un matériel peu adapté elle met trois mois pour rejoindre Chicago. Elle était sur le point d’abandonner, découragée par le temps qu’elle a mis. Elle fait finalement demi-tour car elle décide d'embarquer pour Le Havre.

Mais à Chicago, elle se procure un vélo d’homme, deux fois plus léger, et troque sa jupe pour un bloomer.  "C’était la première étape d’une évolution vers une apparence plus masculine, analyse Peter Zeuthlin,  elle est sur un vélo d’homme, elle porte ce qui ressemble à un pantalon, et grâce à l’exercice devient plus musclée. La façon dont elle est décrite dans les médias français est très différente des médias américains. Dans les médias français elle est décrite comme masculine, garçonne, musclée. Et il y a même un journal à Lyon qui dit qu’elle n’était ni homme ni femme mais qu’elle appartenait à un troisième sexe."

...et des histoires rocambolesques.

Admirée ou moquée, elle réussit à faire parler d’elle. Partout où elle passe, elle donne des conférences sur son aventure souvent enjolivée :  "Ses lectures étaient pleines d’histoires à propos de dangereuses escapades, de chasse au tigre avec la famille royale indienne, d’elle qui se jette d’un train au-dessus d’une rivière avec son vélo à la main, d’attaques de bandits…"  Elle fait le tour du monde en moins de 15 mois, bien qu’elle ait beaucoup utilisé le bateau ou le train, elle arrive à destination victorieuse.

"Elle a eu son quart d’heure de gloire mais ensuite elle est morte en anonyme. Elle a continué à travailler toute sa vie et est restée mariée avec son époux qu’elle avait quitté pour 15 mois, elle a eu un quatrième enfant… Elle a accédé à la notoriété aussi vite qu’elle l’a perdue", analyse son biographe. Avec ses frasques et sa détermination, Annie Londonderry donne raison à une de ses contemporaines, Suzan B. Anthony qui écrit en 1896 :  “La bicyclette a fait plus pour l'émancipation des femmes que n'importe quelle chose au monde” .

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Tour du Monde à vélo : l'Audois Maxime Rey a rejoint Ushuaïa, place maintenant à l’Afrique !

Maxime Rey à Ushuaïa, la terre promise.

l'essentiel Parti en octobre 2020 pour un tour du monde à vélo, il compte 50 000 km au compteur de son deux-roues. Le Cazilhacois Maxime Rey s’attaque désormais à la remontée de l’Afrique.

Nous l’avions quitté en octobre dernier alors qu’il quittait Panama pour la traversée de l’Amérique du Sud . Dans son tour du monde à vélo, après deux ans et demi de périple, le Cazilhacois Maxime Rey est parvenu à Ushuaïa fin février avant de rejoindre l’Afrique ce lundi (par avion), un continent qu’il remontera par l’est. Il devrait arriver au terme de cette folle aventure en juillet en France, pour les JO de Paris.

De la Colombie à la Patagonie

Mais d’abord il a vécu en Colombie de chaleureuses retrouvailles avec ses trois amis audois Anthony, Mathieu et Dorian, qui l’ont rejoint pour 15 jours de vacances. Cependant, il a dû rapidement enfourcher à nouveau son deux-roues pour rejoindre au plus vite le sud du Pérou via l’Equateur, car, à cette époque, saison des pluies oblige, les raisons de tomber malade sont légion. Au nord de la Cordillère des Andes, changement de relief : pour se mettre en jambes, notre cycliste est monté jusqu’à 4 500 m, trois jours après avoir quitté sa base à 1 000 m d’altitude. Une sacrée suée sur son engin, qui pèse plus de 35 kg. Il a ensuite fait une incursion en Bolivie sur l’immense plateau de l’Altiplano, avant de rejoindre le mythique lac Titicaca, bien connu des cruciverbistes.

Au pied de la montagne Fitz Roy, à la frontière du Chili et de l'Argentine.

A lire aussi : De l’Aude à l’Inde, l’extraordinaire tour du monde à vélo de Maxime Rey

Non loin, le jeune globe-trotteur a connu un moment magique avec une nuit à la belle étoile par – 5° sur le Salar d’Uyuni, un lac salé immaculé, le vent violent ne l’ayant pas autorisé à monter sa tente. En Argentine, il a emprunté la fameuse route 40 qui traverse le pays, puis, à mi-chemin, il a fait une incursion au Chili sur une route d’une autre typologie : la "Carretera australe", qui relie les villages les plus isolés du pays, est en effet seulement recouverte de graviers. La Patagonie s’offrait enfin au Cazilhacois avec une succession de fjords bordés de glaciers traversés en bateau. Une autre épreuve très physique attendait notre aventurier avec le passage d’un col à travers buissons et rivières. "J’ai dû pousser mon vélo sur 15 km, impossible de monter dessus, j’y ai passé la journée", raconte-t-il.

Une nuit sur un lac salé en Bolivie, par – 5°.

Cerise sur le gâteau

Quelques randonnées pédestres par la suite, l’occasion d’admirer les merveilleux panoramas de la Patagonie, lui permettaient de longer la résidence du chanteur Florent Pagny. Ayant partagé son cheminement vers le sud entre Chili et Argentine, Maxime Rey confiait récemment ses impressions au téléphone : "L’Argentine n’a rien de comparable avec le Chili au niveau infrastructures, on trouve partout dans le pays un confort que le Chili ne possède malheureusement pas. C’est un vrai choc des cultures". Au terme de cette traversée, Ushuaïa est la cerise sur le gâteau. Selon Maxime Rey, "ce bout du monde est très touristique, surtout l’été dans l’hémisphère sud avec de nombreux bateaux qui partent en excursion vers l’Antarctique". 

A lire aussi : Le monde à vélo, Maxime invite sa maman

Dans l’ensemble, l’accueil fait à notre baroudeur a été toujours très sympathique sur ce continent sud-américain où tout le monde parle espagnol, un plus pour lui qui le pratique couramment. Il a apprécié en outre l’alimentation locale riche en pommes de terre, poulet, riz, flageolets et, bien entendu, les viandes argentines en asado, accompagnées de bons vins du cru. Quant au vélo, il a toujours bien résisté : seule une pédale à remplacer et trois petites crevaisons.

Une nouvelle page

Après-demain, une nouvelle page se tournera avec le départ en avion vers le Cap, en Afrique du Sud. Pour des raisons économiques, Maxime Rey s’est vu contraint de rallier l’aéroport de São Paulo à vélo et en bus via l’Uruguay. L’occasion avec cette incursion au Brésil de noter deux visas de plus sur son passeport déjà bien garni.

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Yvelines : à Thoiry, les stars du Paris-Nice ont volé la vedette aux animaux du zoo

Pour la première fois de son histoire, le village yvelinois de Thoiry a servi de théâtre ce lundi 4 mars à midi au départ de la deuxième étape de la célèbre course cycliste.

Thoiry (Yvelines), lundi 4 mars. Les 154 coureurs du Paris-Nice se sont élancés du village yvelinois pour cette deuxième étape de 179 km jusqu'à Montargis (Loiret).

La course au soleil n’a jamais aussi bien porté son nom ce lundi 4 mars. Pas un nuage n’est venu assombrir le ciel de Thoiry (Yvelines) lors du départ de la deuxième étape du Paris-Nice à la mi-journée.

Derrière le maillot jaune néerlandais Olav Kooij, les 153 coureurs de la première épreuve par étapes européenne de la saison ont dévalé l’allée du château du célèbre parc zoologique, fermé pour l’occasion.

Avant que la compétition ne reprenne ses droits, les curieux ont pu se retrouver aux abords du podium protocolaire et du barnum de Paris-Nice. Une première pour le village de Thoiry (1 500 habitants).

« Ça va si vite qu’on ne voit pas beaucoup les coureurs, mais c’est toujours sympa d’assister aux présentations sur le podium », confie Vanessa, peu familière du cyclisme, mais « venue voir l’animation du village » et accompagner son enfant aux ateliers organisés pour les écoliers.

« Ça me fait un petit quelque chose de voir Evenepoel en vrai »

Toutes les classes de l’école primaire de Thoiry ont effectivement été invitées, et correctement briefées pour s’époumoner à la présentation du maillot jaune et remuer les drapeaux lors du départ. Une place de choix leur a été réservée au pied du podium puis à l’angle du premier virage.

En une heure à peine, la machine médiatique et sportive d’Amaury Sport Organisation (ASO) a ravi les spectateurs, très majoritairement yvelinois. « L’organisation est impressionnante : l’avant et l’après sont presque aussi intéressants que le départ », confirme Marie-France, près du stand à galettes bretonnes.

Les chasseurs d'autographes étaient à l'affût, comme ici avec le maillot jaune, le Néerlandais Olav Kooij.

Après une présentation entraînante des équipes et des maillots distinctifs, les amateurs de cyclisme d’un jour (ou de toujours) ont eu une dizaine de minutes pour rejoindre la ligne de départ.

Sans surprise, c’est la star belge Remco Evenepoel , champion du monde 2022, qui s’impose à l’applaudimètre. « Je le suis depuis qu’il est junior, ça me fait un petit quelque chose de le voir pour la première fois en vrai », s’émeut Joseph, retraité passionné de la petite reine.

Plus loin, Jean-Baptiste, en équilibre sur son vélo en attendant le départ, pense déjà à la génération suivante. « Je suis venu voir Joshua Tarling car il est très fort sur le contre-la-montre ( le Gallois est champion du monde de la spécialité) , et c’est ma discipline », confie celui qui n’a pas raté un départ yvelinois de cette deuxième étape depuis 2021 à Oinville-sur-Montcient. « D’ailleurs, j’ai posé un jour de congé pour aller voir le contre-la-montre à Auxerre (Yonne) mercredi », ajoute-t-il.

Des mécanos dispos pour les lycéens

Les coureurs français ne sont évidemment pas en reste. Au-delà du porte-étendard David Gaudu (9e du dernier Tour de France), Alain, déjà présent la veille sur la première étape tracée autour des Mureau x , veut croire aux chances de « Bryan Coquard et Arnaud Démare pour les arrivées au sprint ». Raté. Comme la veille, c’est un Néerlandais (Arvid de Kleijn) qui s’est imposé en force à Montargis (Loiret).

Et puis d’autres curieux s’intéressent à une autre facette du vélo. Mathieu accompagne, par exemple, ses alternants en mécanique du lycée parisien Camille-Jenatzy (XVIIIe arrondissement) pour une sortie scolaire singulière. « Les jeunes ont pu poser des questions très techniques aux mécaniciens des équipes professionnelles, confie le professeur. Ils sont hyper accessibles alors que c’est le top mondial ».

Parmi eux, Timothé jubile d’avoir pu « parler vingt minutes avec le mécano de l’équipe TotalEnergies . Il nous a expliqué les demandes spécifiques des coureurs pour la pression de leurs pneus, le réglage des braquets, etc.… »

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Cyclisme : Julian Alaphilippe chute et abandonne dans les Strade Bianche

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Le Français a été contraint à l’abandon, ce samedi sur les Strade Bianche, en raison d’une chute.

Le Français Julian Alaphilippe a chuté et a été contraint à l'abandon dans les Strade Bianche , semi-classique italienne qu'il a remportée en 2019, a annoncé samedi son équipe.

«Julian Alaphilippe et Paul Magnier ont abandonné, ils ont tous les deux été impliqués dans une chute» , a écrit la formation Soudal-Quick Step sur son compte X (anciennement Twitter), sans donner plus de détails.

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«De plus amples informations seront données sur leur état de santé une fois que nous les aurons» , a ajouté l'équipe belge.

Le week-end dernier, Alaphilippe avait déjà dû abandonner après une lourde chute dans le final du Circuit Het Nieuwsblad. Le double champion du monde (2020 et 2021) a été récemment critiqué avec virulence par son patron Patrick Lefevere qui lui a reproché son mode de vie ( «Trop de fêtes, trop d'alcool» ) et l'influence trop importante selon lui de sa compagne, Marion Rousse. Depuis sa lourde chute lors de l'édition 2022 de Liège-Bastogne-Liège, Alaphilippe, 31 ans, n'a signé que trois victoires.

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Couverture Le Point N°2691 - Jeudi 29 février 2024

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Cyclisme : sur quelle chaîne et à quelle heure suivre le lancement de Paris-Nice 2024 ?

La première étape de la 82 e édition de Paris-Nice débute ce dimanche. Les coureurs partiront depuis Les Mureaux, dans les Yvelines.

Par Chloé Sémat pour Le Point

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Temps de lecture : 1 min

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L eurs vélos sont prêts. Les coureurs vont prendre, ce dimanche, le départ de la 82 e édition de Paris-Nice. La première étape, dont le lancement sera fait aux Mureaux, dans les Yvelines, sera à suivre à 15 h 10 sur Eurosport et à 15 h 15 sur France 3. Jusqu'au 10 mars prochain, les cyclistes vont traverser la France avec « le soleil comme récompense finale », précise le compte de la course sur le réseau social X (ex-Twitter).

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☀️���� ������������ ���������� ��é���������������� ������������ Qui remportera cette 82 ème édition ? ☀️ ������ ������ ���� ������ ���������� ������������ Who will win this 82nd edition? #ParisNice pic.twitter.com/gHqsxecXTu — Paris-Nice (@ParisNice) March 1, 2024

Pour cette première étape de la nouvelle édition de la course au soleil, longue de 157,7 km, le peloton des coureurs, mené par Remco Evenepoel (Soudal-Quick Step), David Gaudu (Groupama-FDJ) et Primoz Roglic (Bora-hansgrohe), aura déjà à gravir quelques pentes. À commencer par la Côte de Bazemont et Montfort-l'Amaury.

24 coureurs français en lice

Vingt-quatre coureurs français seront en lice ce dimanche au sein du peloton, à l’instar de Rémi Cavagna (Movistar), Bryan Coquard (Cofidis), Arnaud Démare (Arkéa-B & B Hôtels), ou Bruno Armirail (Decathlon-AG2R).

À LIRE AUSSI Tour de France : « Quand on arrête le vélo, on n'est plus rien » Cette course est un rendez-vous annuel apprécié des Français, avec quelque 904 000 téléspectateurs en moyenne qui ont suivi l'édition 2023 – un record depuis 2011, selon le site de Paris-Nice. L'année dernière, le Slovène Tadej Pogačar avait remporté la course.

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Vladimir Petkovic nommé à la tête de l’équipe d’Algérie, après l’échec des Fennecs à la CAN

La Fédération algérienne de football a désigné le technicien suisse au poste de sélectionneur, jeudi, après le départ de Djamel Belmadi à la suite de la sortie de route à la CAN 2024.

Le Monde avec AFP

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Vladimir Petkovic, alors entraîneur de Bordeaux, lors d’un match entre les Girondins et Lens, à Bordeaux, le 12 septembre 2021.

Après la mise à l’écart de Djamel Belmadi, éliminé au premier tour de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2024, la Fédération algérienne de football (FAF) se cherchait un nouveau sélectionneur. Elle a opté, jeudi 24 février, pour le Suisse Vladimir Petkovic, ex-entraîneur des Young Boys de Berne, du FC Sion puis de la Lazio de Rome (2012-2014), a-t-elle annoncé dans un communiqué . Le natif de Sarajevo a surtout marqué les esprits par son passage à la tête de la sélection suisse, de 2014 à 2021. Sous son mandat, la Nati a terminé quatrième de la Ligue des Nations (2018-2019) et est parvenue jusqu’aux quarts de finale de l’Euro 2021, en éliminant la France aux tirs au but en huitième de finale. Après un bref – et catastrophique – passage à Bordeaux (2021- février 2022, douze défaites en vingt-cinq matchs), il était libre.

Selon la fédération algérienne, le nouveau sélectionneur arrivera à Alger le 3 mars. Premières missions pour le technicien de 60 ans : qualifier les Fennecs pour la prochaine CAN, qui doit se dérouler au Maroc à l’été 2025, puis pour le Mondial 2026 aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada. Vladimir Petkovic débutera à Alger par deux matchs amicaux : le 22 mars, contre la Bolivie, puis le 26 mars contre l’Afrique du Sud, dans le cadre de la première édition du tournoi intercontinental FIFA Series .

Sous la houlette de son prédécesseur, arrivé en 2018, l’Algérie a remporté sa deuxième CAN en 2019. Djamel Belmadi a cependant échoué deux fois au premier tour de la CAN (en 2021 et en 2024) et n’était pas parvenu à qualifier les Fennecs pour le Mondial 2022 au Qatar.

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    Ils partent dans quelques jours faire le tour du monde à vélo pour une durée de 3 ans ! Mais attention, le duo est plutôt inhabituel puisqu'il s'agit d'une mère et de son fils ! Le projet s'appelle Un rêve une parenthèse. Les créateurs nomades. Bienvenue dans la série d'articles et de podcasts sur les créateurs nomades.

  20. Annie Londonderry, première femme à avoir fait le tour du monde à vélo

    Première femme à faire le tour du monde à vélo, Annie Londonderry n'a pas seulement réalisé un exploit sportif…Elle a aussi bouleversé les normes de genres en agissant selon sa devise : "Une femme peut faire tout ce dont un homme est capable".

  21. Tour du Monde à vélo : l'Audois Maxime Rey a rejoint Ushuaïa, place

    Parti en octobre 2020 pour un tour du monde à vélo, il compte 50 000 km au compteur de son deux-roues. Le Cazilhacois Maxime Rey s'attaque désormais à la remontée de l'Afrique.

  22. Biathlon

    12'16. Le résumé de la mass-start à Oslo. 00'26. «Il fallait être dans l'engagement». 01'57. Simon et Jeanmonnot sur le podium. 38'27. Le replay de la mass start dames d'Oslo-Holmenkollen ...

  23. Yvelines : à Thoiry, les stars du Paris-Nice ont volé ...

    Yvelines : à Thoiry, les stars du Paris-Nice ont volé la vedette aux animaux du zoo. Pour la première fois de son histoire, le village yvelinois de Thoiry a servi de théâtre ce lundi 4 mars ...

  24. Le tour du monde à vélo en 124 jours de Jenny Graham

    Quand Jenny Graham a décidé de s'attaquer aux 28 968 km de son tour du monde à vélo, elle croyait que son corps pourrait la porter jusque-là. Mais la cycliste, originaire d'Inverness en...

  25. Julian Alaphilippe chute et abandonne dans les Strade Bianche

    Le Français Julian Alaphilippe a chuté et a été contraint à l'abandon dans les Strade Bianche, semi-classique italienne qu'il a remportée en 2019, a annoncé samedi son équipe. «Julian ...

  26. Cyclisme : sur quelle chaîne et à quelle heure suivre le ...

    Sports; Cyclisme : sur quelle chaîne et à quelle heure suivre le lancement de Paris-Nice 2024 ? La première étape de la 82 e édition de Paris-Nice débute ce dimanche. Les coureurs partiront ...

  27. Tour du monde à vélo : Les meilleurs conseils

    Tour du monde à vélo : Les meilleurs conseils ! Rallye-raid. Mais comment faire le tour du monde à vélo ? © Miles Holden / Red Bull Content Pool. Sauvegarder. Comment bien me...

  28. Vladimir Petkovic nommé à la tête de l'équipe d'Algérie, après l'échec

    La Fédération algérienne de football a désigné le technicien suisse au poste de sélectionneur, jeudi, après le départ de Djamel Belmadi à la suite de la sortie de route à la CAN 2024.